Dans mon coeur ...

Partis me promener dans les environs, j'errais sans réel destination. Le vent frôler mes joues, qui rougissait avec le froid. Le temps avait passer, le temps avait pansé la plaie que le départ de Winog avait laisser. Mon sourire, ma joie avaient repris la place dans mon cœur, mes fou rire envahissaient de nouveau la taverne et les moments entre amis. J'avais fermer ce chapitre de ma vie, même si au fond mon cœur, il garderait une petite place.

La tête dans les nuages, je ne regardais pas où je mettais les pieds comme d'habitude. Je manquais de tomber, en trébuchant. J'entendis un rire narquois sur ma gauche. Je détournais mon visage vers la personne, qui rigolait bien de la situation. Rageuse, je détournais la tête et continuais mon chemin tant bien que mal, car ma cheville me faisait souffrir un peux.

Clopinant je me dirigeais vers le lac . Tellement concentrais a ne pas réitéré mon exploit gamelle, je ne prenais même pas garde, a se moqueur qui me suivait. Je me posais sur une roche, prés du lac, ôtant ma chaussure et mon bas, je remarquais que ma cheville avait pris un jolie teint bleu.

_ Mince, me voila rendue Exilaide de la cheville ! Je massais légèrement ma cheville en grimaçant.

Je finis par me déplacer vers le lac pour laisser tremper ma cheville. Posais sur le rivage, je glissais lentement mon pied dans l'eau sombre du lac.

Le froid ne lui feras que du bien pensai-je ...

Je regardais au loin et me mise a repenser à ce jeune homme... Je n'arrivais pas a enlever de ma tête son rire moqueur, mais il avait un sourire des plus charmant.

_Ahhh le froid commence a te glacer les idées Syl. Je ressortis mon pied qui me faisait du coup moins mal mais il était bien engourdis. J'enfilais mon bas et ma chaussure. Puis me perdis dans une pensée...

Je m'allongeais un peux, mon envie de rentrer était aussi forte que mon envie de dormir. Les nuits agités de ces dernières temps me faisait perdre force et courage. De tout mon long, dans l'herbe folle et fraiche, qui me frôlaient le visage. Je posais mes mains sous ma tête et pris une position plutôt confortable.

Je fermais les yeux, en me disant que un repos de quelques minutes me feras du bien avant de reprendre la route.
Même si les froid, me fis frisonner un peux, je ne bougeais pas, et me mis a visualisé des situations et des moments que j'aimais tant.

Je pouvais voir Baron, qui se perdait dans ces pensées, Davelie réajuster son beau décolleté, Tifni plonger dans c registre de coffre de guilde, la taverne bien rempli de personne criant et jouant à diverse jeux. Mais je remarquais ce coin sombre, et je ne pu m'empêcher de le rejoindre...
Malgré ma lute, je finis par sombrer dans le sommeil, et de mauvais rêves commencèrent à me hanter. Mon corps, malgré moi, se mit à montrer mes émotions et mes craintes. Mais coincé dans ce cauchemars, je n'arrivais pas à m'en sortir. Je sentais maintenant une larmes sur ma joue.

Mon cœur criait à l'aide ....

Arrivé enfin à la mine, je saisis ma pioche et commençais à récolter quelques pierres. Il me fallut en défoncer beaucoup de grosse pierre afin de trouver des minerais rares ainsi que des pierres précieuses.
Je fis une pause et pris une boisson rafraîchissante. Puis je repensai à cette fille qui avait failli tomber sur le chemin, toute à l'heure.

_Encore une de ces filles qui révasse à tout va et lieu de faire attention ... J'te jure les nenettes ...

Je me remis à casser de la pierre. Au bout de quelques heures, je m'arrêtai, vraiment satisfait; la récolte a été plus que bonne, avec une magnifique aiguemarrine, d'une taille incroyable, par rapport avec ce que j'avais pu miner jusqu'à présent.
Je me sentais un peu fatigué après cette rude journée de travail, et puis j'étais tout transpirant; j'avais vraiment besoin de me rafraîchir.

Sur le chemin du retour, je fis un léger détour pour passer au lac me laver un peu. Une fois sur place, j'enlevai tous mes vêtements et plongeai dans le lac. Je frottai fort avec mes mains afin d'enlever la poussière de pierre.

En sortant de l'eau, j'apperçu une silhouette allongée sur le sol. Je me rhabillai très rapidement en saisis mon épée. Je m'approchai lentement, sans faire de bruit, prêt à frapper l'ennemi. Arrivé à hauteur de cette silhouette, je me rendis compte qu'il s'agissait d'une fille.

_Tiens, il me semble déjà avoir vu cette tenue ... Ah mais c'est la fille de ce matin. Que faire, la réveiller et lui demander si elle a mal à la cheville ... Pfiou non c'est pas mon genre ça.

Neanmoins, ne souhaitant pas la réveiller, je décidai de faire demi-tour et de rentrer chez moi. Je voulais quand même voir son visage. Je m'approchai silencieusement d'elle. Je vis qu'une larme avait couler le long de sa joue.

_Mince, elle s'est peut être vraiment fait mal ce matin et moi je ne l'ai même pas aidé. Quel bougre je fais, au lieu de me moquer d'elle j'aurai pu au moins lui parler. Hum ... oh et puis chacun sa merde hein.

Un sentiment bizarre m'envahit. Je ressentai un mélange de culpabilité et de compassion. Je mis ma main dans ma besace, et après quelques secondes j'en sorti la magnifique aiguemarrine récupérée à la mine.

_Je vais lui laisser ceci en guise d'excuses.

Je déposai la pierre précieuse près d'elle et ne préférai pas m'attarder ici.
Sur le chemin du retour, j'essayai d'analyser ce qui m'était arrivé. Ce n'était pas normal que je puisse avoir une telle réaction de sympathie.

Dans un sursaut, je sortis de ce mauvais rêve, je frottais ma joue rapidement pour effacer le sillon de cette larme qui était venue mourir sur le sol. Et me relevais rapidement.

Aie !! criai je en me posant sur mes pieds ...

J'irais voir Vanyel en rentrant, peut être aura t il une petite apposition des mains salvatrice de cheville.

En me penchant pour frotter ma cheville endolorie, je remarquais au sol, une aiguemarrine

Je suis sur qu'elle n'étais pas là en toute bonne fille que je suis je l'aurais repéré. Je la saisie et regardais autour de moi, personne, la seule personne que j'ai croisé étais ce vil moqueur, je suis sur qu'il m'aurait plutôt fais une blague qu'un jolie cadeaux !

Je pris la route, boitant, et gémissant. Tout du long je pestais contre ma fâcheuse manie d'être dans la lune.

J'avançais doucement, mais surement, la route allais être longue. Je tenais dans ma mains la pierre sans desserrais le poing. Comme si elle me donnais un peux de force pour avancer.

Le chemin menant de la mine à chez moi passait sur les terres royalistes, et il n'était pas rare de croiser des ennemis. Mais vu mon état de fatigue, ça n'était vraiment pas le moment d'engager un quelconque combat. Aussi je préférai avancer tranquillement et furtivement, bien que le combat ne me fit peur.

Et c'est toujours quand on ne veut pas ce genre de choses qu'elles arrivent. A peine eus-je fait une centaine de mètres que 2 royalistes lourdement armés me firent front, alors que je me trouvai dans des hautes broussailles.

- Ecoutez les gars, je suis fatigué de ma journée, vous aussi j'imagine, j'pense qu'il serait mieux pour tout le monde que nous fassions comme si nous nous étions point vu ... ça vous va ?

Les 2 serviteurs du Roy, ne semblant pas vraiment me connaître, esquicèrent un petit rictus arrogant et pour seule réponse déguainèrent leurs lames. Ils se jetèrent directement sur moi. Aussitôt je me saisis de ma pioche dans une main et de mon épée dans l'autre, laissant tomber ma besace dans les herbes hautes.
Après quelques esquives de leurs coups, je cassais les dents du premier avec la poignée de mon épée et plantais ma pioche dans la jambe du second.

- Ecoutez les gars, je vous avez prévenu ... Maintenant n'essayez pas de m'empêcher de passer sinon je serai moins clément avec vous.

Tout à coup j'entendis des hurlements derrière moi. Je me retournai et eus le temps d'apercevoir une dizaine de royalistes accourant dans notre direction. Une flèche éfleura mon bras, m'entayant légèrement le muscle. Ils étaient trop nombreux pour moi là, et je n'eus guère d'autre choix que de fuir rapidement vers chez moi.

Je réussis facilement à semer ces royalistes en me cachant dans ce paysage hostile, propice au camouflage. J'attendis qu'ils abandonnent toute recherche, puis repartis chez moi. Après une demie-heure de marche, j'étais enfin arrivé.

_Pfiou, enfin !! La journée aura été très mouvementée. Il faut que je repose, demain matin je dois être de bonne heure au marché. Bon je vais ranger mon équipements et mes récoltes ... mes récoltes ... MES RECOLTES !!!!!

Je continuais ce trajet qui me semblait faire des miliers de kilomètre de plus. Je pestais et rageais tant que je pouvais à voix haut.

Je fis une pause sous un arbre, et je me perdis dans mes pensées en regardant cette pierre.

Mais d'où sors tu ? Comme si elle allait répondre a ma question me dis je... Je hochais la tête et me releva pour reprendre mon chemin, le soleil baissait au loin et la pénombre se poser doucement.

Je vais encore me perdre et me faire mal, moi, à la vitesse ou tu clopines pensais je.
Le chemin était large et caillouteux, je regardais mes pieds, j'aperçus même pas au loin ce dressais la magnifique demeure des Vindicatrices, ma maison, mon refuge.

Je pensais déjà, au fou rire de mes amis, quand je leur raconterais, ma gamelle. Ils allait encore me taquinais pendant un moment. Je me languissais d'embrasser ma Dav, qui me manquait chaque minutes loin d'elle. Et j'irais voir Vanyel, pour qu'il me soigne avec son beau bâton, a cette pensée je souris.

Je devrais un jour peut être, raconter l'histoire du bâton de Vany, dans un poème déjanté.
Je sentis un regain de force, en pensant aux miens, qui m'attendais. Je savais que mon fiston ( doberman ) devait passer un peux me voir, je trouvais que son rapprochement de mon amie Tifni était mignon, et j'espérais de tout cœur que tout ceci finirais bien.

Je relevais la tête, et devant moi, ma maison trôner. Je laissa un soupir de joie s'échapper et lasse, je me posais au sol pour contempler l'édifice. J'étais chez moi, je pouvais me détendre.

Tifni sortait du manoir pour prendre un peu l'air quand elle vit la robe jaune de son amie, non loin de là. Sylya était immobile, telle une statue de pierre. En s'approchant, la druidesse se rendit compte que les sentiments de sa géotte étaient mêlés... Divers états passaient sur son visage, se succédant à tout allure. Mais elle la connaissait bien et savait qu'elle n'allait pas très bien.

Elle s'approcha et vit Sylya masser sa cheville endolorie, tout en contemplant la demeure d'un air rêveur, ne saluant son arrivée que par un sourire.

- Et bien ma belle ? Ne me dis pas que tu es encore tombée ? Si tu arrêtais de rêver le nez en l'air toute seule dehors ? La preuve ! Sans compter tous les mecs qui traînent dans le coin... Je sais bien que tu n'as pas peur, mais fais attention quand même...

Tifni s'installa un instant à côté de son amie et la contempla. Elle avait souri, mais rien de plus... Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?

- Allez viens, dit-elle en se redressant et en l'aidant à faire de même. Je t'offre une bière de Cham, et j'ai préparé des sushis de perches dorées, je t'invite à les partager... Allons dans ma chambre, si tu en as le courage, et j'irai te chercher Vanyel quand tu seras bien installée... ça te convient comme programme ?

Je me tournais vers mon amie, et lui fis un rapide signe de l'a tête en guise d'accord. Je me relevais en m'aidant sur mon amie. Un sourire crispée pour la rassuré.

C'est un bon programme que tu me propose. Je te suis avec plaisir.

Je tentais de faire bonne figure mais je remarquais au rire de mon amie que ma démarche était vraiment pas naturel. Je pris un fou rire. Elle fit de même, mais me pris le bras pour m'aider à marcher.
On se rendit dans ces appartements et j'attendis que son retour avec Vanychou, notre doux prête au bâton légendaire. Il s'occupait de ma cheville, avec brio et d'un doux baiser sur le front je le remerciais de ces attentions. Il bu un verre avec nous avant de filer rejoindre son ami Pepoo, pour aller affronter du vil ennemie. Ma tête était encore occupé, par ma journée et ce cailloux que je tenais encore. Quand le champs fut libre, je me raclais la gorge et demandais à mon amie :

Tif ? Je peux te racontais ma journée ma belle ?

Mon amie, me fis un signe de la tête occupé à manger un sushi.

Tu sais j'étais partis promener et m'évadais comme à mon habitude, et quand je me suis pris les pieds dans un cailloux, il y avait un moqueur, sur coté du chemin... Si tu savais comme il m'a fait enrager. Il était grand, avec une belle allure mais une arrogance des plus désagréable, mais un sourire charmant .... RAHHHHHH

Je me mis une tape sur le front

Comment je peux trouver des qualités à cette homme, qui c'est moqué de moi et ma laisser me trainer ...

Tifni me regardait amusé de la situation, je fais un monologue et elle hochait de la tête de temps à autre.

J'avalais un sushi rapidement, et me remis a bougonnais un petit moment. Je lui racontais le coup du reveille et de la pierre, je lui demandais si elle pensait que ce pu être lui. Elle le pensait mais ne pouvait être sur. Je ne savais plus trop quoi penser, mais je me suis dis que la nuit me porterais conseil.

La nuit fut longue et pénible. J'étais en colère, très en colère, une colère que je n'ai que très rarement ressenti. D'où venait elle ? Etait-ce parce que j'ai fait preuve de faiblesse vis à vis de cette fille ? Non c'est impossible, je suis comme ça forcément à cause de la perte d'une journée de travail à la mine.

_ Déjà les premières lueurs du jour, il faut vite que je me prépare pour aller au marché ... même si je n'ai plus rien à vendre. Je vais devoir piocher dans ma réserve.

Une vingtaine de minutes plus tard je me mis en route pour Phyleas, qui se trouvait à quelques lieues. Une fois là bas, je fus surpris par le monde qu'il pouvait déjà y avoir, malgré l'heure matinale.

- Hey Tom !! Qu'est-ce que tu fiches dans cet accoutrement. Oh et puis ton bras, c'est quoi cette entaille ! Tu ne l'as même pas désinfectée ?!?
- Salut Shekill. Hier des royalistes ont voulu en découdre avec moi, je les ai rapidement calmé mais les renforts m'ont forcé à prendre la fuite, mais une flèche m'a quand même fait ça. Tu peux me soigner tout ça ?

Shekill m'amena dans sa maison et commença à soigner cette blessure.

- Au fait, pourquoi tu m'as parlé de mon acoutrement ? J'suis très souvent habillé comme ça.
- Rah là là, c'est pas normal ça, raconte moi ce qu'il se passe va ...
- Ce qu'il se passe ? Mais pourquoi tu me dis ça ? C'est quoi le rapport ? Puis je vais très bien !!!!!!!!!!!
- Oh je n'en doute pas, vu ta réponse quelque peu agressive ... hum bref, je ne chercherai pas à en savoir plus. En tout cas, aujourd'hui c'est le carnaval de Phyleas. Et t'as oublié ça !!
- Ah mince ... décidément ... quand ça va pas ... bon j'ai passé une nuit de merde. Hum va falloir que je me bouge le cul pour trouver un truc à me mettre.
- Voilà la plaie est désinfectée et protégée. Laisse cicatriser tout ça quelques jours et ne force pas trop avec ton bras droit.
- Merci beaucoup mon ami. Bon ben je vais vite faire un tour chez des amis pour trouver un truc à me mettre, ça ne le fait pas si j'ouvre mon stand comme ça.

Je sortis de chez Shekill et m'en allais faire le tour de mes amis afin de trouver quelque chose à me mettre pour le carnaval de Phyleas.

Après avoir quitter mon amie j'avais filer dans ma chambre, je me déshabillais rapidement et me glissait dans les draps froids. Enfouie dans les couvertures, je fermais mes yeux pour réfléchir à toute ma journée. Ma journée défilait, et je ne me sortais pas de la tête, ce moqueur, j'avais cacher la pierre sous mon oreiller. Je finis par m'endormir, d'un sommeil lourd et profond, aucun mauvais rêves ne vint m'embêter cette nuit ci.

Des claquements de portes, des rires bruyants et des cries de joies, me sortirent de mon sommeil, pas spécialement enclin a me sortir du lit, je tournais et retournais dans mes draps tout chaud.

MAISSS EUUHHHHHHH .... criais je .... STOPPP EUUUUHHH

je vis rapidement pointer le nez de ma jolie Dav, par la porte qui communiquer entre nos 2 chambres, toujours aussi belle, enserré dans une robe corset bleu assortis à ces yeux. Elle me souris et se rapprochait de mon lit. Elle finis par se poser près de moi, et me dégageait la mèche qui barré mon visage

-Lève toi ma puce, et viens avec moi, on va vers Phyléas.

-Dav, je veux pas, je veux rester sous les draps, viens avec moi, on trainera tout les 2 au lit

elle se relevait et tirait les drap me laissant nue, dans le froid du matin, je saisis un coussin et le collait sur mon visage.

-Dav ... marmonnais je

-Debout dit elle, en jetant sur mon lit une robe et des dessous

Résignais par l'insistance de mon amie, j'enfilais mes vêtements, brossais rapidement mes cheveux et jetais quelques goute de parfum de fleurs des neiges d'astea.

Plusieurs vindic, était prés à partir, et on pris le chemin tous ensemble. Je trainais les pieds.
Au abord de la ville je remarquais des préparatif, et beaucoup de monde.

-HAN c un traquenard les filles lâchai-je

-Fallait pas faire la tête criaient mes copines en cœur.

J'avançais dans la foule, tête baisser.

Je commençai à rendre visite à mes amis, mais toutes les portes étaient fermés. Ils étaient sûrement déjà parti festoyer sur la place publique. Je tenta hasardement d'aller voir Sandy Ben. Il était devant sa maison en train de confectionner des nouveaux parfums pour ses glaces

- Salut Sandy, tu vas bien ? J'ai besoin de toi, je suis dans la merde là, j'ai carrément zappé que c'était le carnaval et en plus je dois aller vendre quelques minerais. Et ça ne le ferait pas du tout d'être le seul commerçant non déguisé. Aide moi s'il te plait.

- Ah salut Tom. Je vais bien merci. Effectivement il serait bon de te trouver une tenue. Par contre je n'ai plus grand chose. J'aurai bien un déguisement d'homme des cavernes, mais bon ça ne changerait pas trop de ton allure.

- Meuh !! T'insinues quoi par là !!!! Hum ... bon ... mouais.

- Sinon j'ai autre chose, mais j't'avoue que tu auras l'air ridicule là dedans.

- Ah ben non alors. J'prends celui d'homme des cavernes.

- Tu sais l'autre est bien mieux. Bon je te propose un petit pari. Si tu trouves le parfum de la nouvelle glace que je viens de faire, tu pourras mettre celui que tu veux ... par contre si tu ne trouves pas, c'est moi qui décide.

- ça sent l'entourloupe ton truc là ... m'enfin j'pense que je n'ai pas trop le choix. Vas y fais moi goûter.

Sandy continua a bien mélanger sa nouvelle crème glacée et alla chercher un cornet dans sa cuisine. Il revint quelques secondes plus tard, remplit le cornet de sa glace et me le tendis

- Je vais t'aider, c'est un mélange en fait de 3 saveurs qui proviennent de plantes.

Je commençai à goûter la glace. J'arrivai à reconnaître certaines saveurs, par contre une m'était vraiment inconnue. La tâche ne semblait point évidente.

- Alors déjà je reconnais pas le goût relevé de la mélasse de chamalla.

- Bien !! Il en reste encore 2.

- Ensuite je dirai que tu as mis un soupçon de sureau.

- Effectivement. Maintenant quel est la 3ème plante utilisée ... c'est la première fois que je l'utilise alors bonne chance pour trouver.

- Hum ... j'hésite ... hum ... de la sanicle ?

- Bingooooooooo !!!!

- Yess !! Ouf !!!!

- Non je déconne, c'était de la lavande, surprenant hein !!

- Nooooooooooon !!!

- Allez il faut honorer ton pari.

Sandy s'absenta quelques minutes pour aller chercher le déguisement. Quand il revient, il tenait dans ses bras une perruque ainsi qu'une longue toge.

- Euh, tu m'as ramené quoi là ???

- Qu'il va être beau le Tom dans cette tenue de magotte.

- Pfffffffffff ... m'enfin c'est mieux que rien. J'vais me changer chez toi.

Je rentrai à contre-coeur dans sa maison pour me changer. Mais j'étais pressé, je n'avais pas le temps de batailler à trouver autre chose.

Mes amies se dispersèrent dans la foule, et les étales, et les regardais filer les unes après les autres. Davelie et Tifni me voyant toujours bougonne, me saisis par la main et me trainèrent vers un étale de sucrerie.

-On veux des Cham'à'l'eau et un bâton de réglisse, quelques poignées de chaque feront l'affaire

Le commerçant les plia dans du papier et les tendis à Davelie, Tifni, donnait quelques po en échange.

Et le poussèrent plus loin, et me posèrent sur un coin de mur, me donnant les sucreries.
Tifni me dit les poings sur les hanches

-Reste ici, mademoiselle de mauvais poil, tu devrais être tranquille. Ne bouge pas on repasse après nos achats !!
-A plus tard ma chiri me lança davelie, avec un sourire qui ferait fondre les neiges d'astea

Je pliais mes jambes et posais les sucreries dur mes jambes, je ne tardais pas à glissait un cham'à'l'eau dans ma bouche et m'adonnais à mon jeux préféré ... l'observation !

Tantôt je pouffais de rire en voyant une personne raté un pas, en imaginant aisément que ce fut moi ; tantôt j'étais captiver par la scène de ménage d'un jeune couple et me répétant que Winog n'aurait jamais été comme ça. Je restais pantoise devant la beauté de certains ou affichais du dégout devant d'autre. Mieux que les histoires pourtant passionnante de Baron, le marché et la fête de Phyléas. Ce spectacle me captivait au plus haut point. Je ne faisais même pas vraiment attention a ce que je faisais moi même....

Une mèche venait perpétuellement, se posait devant mes yeux, ce qui m'arrangeait en générale car il cachait ma particularité, les yeux vairon était pas très bien perçu, signe de double personnalité, et je pouvais certifié que ces rumeurs était fondé. Mais Davelie ne préférait pas que je m'étale sur ce sujet.

Je riais au éclat en apercevant un drôle d'animal, un renard mais déguisé, il avait pris pour cible un marchand de saucisson de bouquetin. Bientôt plusieurs personnes s'arrêtèrent en chemin pour observer cette scène.

Je sortis de chez Sandy, déguisé en magotte. Je crois que je n'eu jamais ressenti une telle honte. Et bien évidemment, histoire de ne pas arranger les choses, quand Sandy m'apperçut, il ne pu se retenir de rire aux éclats

- Ah ... Ah ... Ah ... j'te revaudrai ça Sandy.

J'embarquai mes minerais et me rendis sur la place du marché. En route, j'essayai tant bien que mal d'esquiver moqueries et rires des divers cartellois.

Arrivé sur la place du marché, je commençai à préparer mon stand. Il n'était pas très grand, mais cela suffisait vu ce que j'avais à vendre. Je maudissai encore les royalistes que j'avais pu croiser le veille.

Au final, sur ma tacle, on ne trouvait qu'une trentaine de pierres. Il y avait quelques Cordérites, des diamants rouges, 2 saphirs, 3 corrindos, une dizaine de minerais de cuivre, 5 minerais d'or et 2 aiguemarines.

_ Et ben, c'est pas avec ça que je vais faire fortune. J'crois qu'il va falloir que je trouve autre chose pour me faire un peu d'argent.

Peu de client s'attardèrent sur mon stand, vu la pauvreté de ce que j'avais à leur offrir. Néanmoins je réussi à écouler une bonne partie de ma marchandise en une heure. Il ne me restait plus qu'un tiers de ce que j'avais amené.

_ Bon, il me reste encore une dizaine de pierres ... et toute la journée à tenir ... va falloir que je trouve une idée là, c'est pas possible.

_ Voilà mon stock est écoulé ... plus rien à vendre ... plus rien à faire ... mais encore toute la journée et la soirée à tenir.

J'essayais tant bien que mal de trouver une idée. Les passants me montraient toujours du doigt et se moquaient de mon accoutrement. Je dus prendre beaucoup sur moi pour ne pas les défoncer. C'était jour de fête, je pouvais faire un effort ... mais qu'est ce que j'étais ridicule ...

_ Ridicule ... ridicule ... RIDICULE ... mais oui !! c'est ça la solution.

Je m'empressais d'aller chez Sandy Ben en espérant qu'il n'était pas parti vendre ses glaces. Il était en train de ranger son matériel et s'apprêtait à partir.

- Sandy !!! Ouf t'es encore là. Bon écoutes, j'ai besoin de toi. J'ai vendu tout mon stock de minerais mais il me faut encore travailler si j'veux gagner mon pain.

- Oui ... Et ?

- D'ailleurs je voudrai te remercier pour cet accoutrement ridicule ... car il m'a donné une excellente idée. Tu te souviens il y a 5 ans quand nous avions fait une représentation à Cyrosh.

- Ah oui, "La vie sexuelle de Galoregor" ... oh là là qu'est ce qu'on s'était marré, et qu'est ce qu'il avait pris dans les dents le pauvre. Bon ... et euh tu veux en venir où ?

- Ben ... je suis déguisé en femme ... tu faisais le Roy ... il suffit de retrouver Shekill et Fanou et on pourrait la refaire dans 2h.

- Quoi ? T'es fou, on n'a même pas répété, je ne sais pas si les autres ont conservé leur déguisement ... c'est jour de fête ... on va aller droit dans le mur là ... J'ADOREEEEEEEEEE !!

Je me doutais bien que cette idée farfelue allait lui plaire. Dans le genre excentrique foufou, Sandy c'était le maître.

- Bon ben Tom, va retrouver Shekill et préparez l'estrade, moi je m'occupe de Fanou.

- Ok, on se retrouve dans 1h sur la place, je virerai mon stand pour y mettre notre scène.

Je partis donc chez Shekill. Il y avait 3 personnes chez lui qui attendaient de se faire soigner. J'entrai en hurlement. Quelle ne fut pas la stupéfaction de ceux-ci ... en effet, voir arriver une magotte poussement un hurlement viril ... du coup ils prirent peur et s'en allèrent.
Shekill sortit de sa pièce en demandant quel était ce bordel.

- Qu'est ce qu'il vous arrive Madame ??

- Oh couillon c'est moi ...

Il rit aux éclats ... moi non !!

- Ah ben ça pour un déguisement ... c'est THE déguisement.

- Ouais bon ça va ... j'suis plus à ça près hein, depuis 2h j'essuie les moqueries. Bref, si je suis là, c'est pour te dire d'arrêter tout ce que tu fais et de prendre, si tu l'as encore, ton déguisement du spectacle qu'on avait fait à Cyrosh, sur le Roy et sa vie sexuelle.

- Hein ? Quoi ? Pourquoi tu veux que je fasse ça ?

- Car on va refaire ce spectacle dans 2h !! Donc faut vite qu'on se dépêche !! Allez allez pas le temps de réfléchir.

- J'ai le choix ?? ... ok j'ai compris ...

Shekill et moi partimes récupérer des planches afin de mettre en place la scène sur la place publique. Au bout d'une quizaine de minutes, la scène était enfin en place. Il ne manquait plus que Fanou et Sandy afin de pouvoir avancer les préparatifs avant le début.
En attendant, il fallait que je prévienne la foule. Je montai sur la statue de Zélandra qui trônait au milieu de la place.

- OYEZ OYEZ !! hurlai-je Dans 1h aura lieu un spectacle sur le Roy. Vous ne l'aimez pas, vous voulez rigoler, alors n'hésitez pas à venir.

Je pouvais entendre les rires dans la foule ... mais étaient-ce des rires d'approbation, ou encore des moqueries quant à mon accoutrement.

Après une bonne demi heure à supporter cette personne fort désagréable, je me décidais à le remercier d'un geste de la tête, et quitter le lieux ou je poireautais depuis trop longtemps, mes amies avaient du je pense trouver une autre occupation et me laisser en plan.

Les connaissant elles devaient je pense être perdu dans la boutique de vêtement. Dav a regarder de belle robe et Tifni le belle dentelle. D'un bon je décidais de filer vers la sortis de la ville. Je filais dans la foule rapidement, me heurtant à nombre de personne déguiser et saoul. Les fêtes amener toujours sont lots de spécimen.

Je n'écoutais rien des cris, paroles et autre chants qui fusait à droite et à gauche. Je sentais une envie furieuse de quitter les lieux, de me trouver au calme.

Dans ma fuite, je me heurtais particulièrement fort a une grande dame velu, un homme déguisé en magotte, je fis un pas en arrière lançais un rapide

Pardon ! et continuer ma route...

Son visage me paraissait familier mais, je me santais pas de m'attarder. Juste 30 secondes plus tard la foule se faisait moins dense et je me retrouver face a une étendu vide de monde. Un grand sourire viens se poser sur mon visage, je me posais au pied d'un arbre à la sortis de la ville, mes amies me trouverons surement sur leur route de retour.
Je m'interrogeais rapidement sur la personne que j'avais croiser, cet homme me semblait connu, je tentais mais en vains de savoir ou je l'avais croisé, son accoutrement ne m'aider pas vraiment, pourtant je le connaissais...

Sandy et Fanou arrivèrent un peu en retard.

- Oh les gars on est censé débuter dans 30 minutes.

- Oh Tom, on n'était censé ne rien faire de particulier me lança Sandy

- Oui c'est vrai ... excusez moi les gars. Fanfan !! Merci d'être venu.

- Salut Tom. Bah tu sais que je ne refuse jamais d'aider un ami, puis j'avoue que ça m'avait bien plu la dernière fois notre petit spectacle, et là c'est une bonne occasion pour le refaire. Par contre sans répétition j'espère que ça ne va pas être minable.

- Au pire on improvise les gars, ça on sait faire hein.

Nous installames le décor. Une chaise en guise de trône se trouvait au milieu de la scène. Un tonneau servant de lavoir pour se baigner était sur la droite, et sur la gauche nous avions mis un lit ainsi qu'une couverture et un polochon, pour le lit du Roy. Mes 3 accolytes enfilèrent leur déguisement.

Il était temps de commencer notre spectacle. Je m'avançai au milieu de la scène afin d'alerter la foule des festayres du début de notre représentation.

- OYEZ OYEZ, carteloises et cartelois !! Approchez Approchez !! Nous allons vous raconter la burlesque vie sexuelle du Roy.

Quelques personnes s'avancèrent vers la scène, curieuses. Nous commençames notre spectacle. Peu de monde semblait intéressé pour le moment. Pourtant les quelques spectateurs présents rigolaient

_ Bon il va falloir faire quelque chose pour réussir à attirer plus de monde.

Pendant que Fanou et Shekill jouaient sur la scène, en coulisse je discutai avec Sandy.

- Y a pas grand monde, faut trouver un truc pour les rameuter ...

- Oui mais t'as une idée Tom ? Car là perso j'planche complet.

- Ecoute, on peut éventuellement sortir de la scène en ...

J'expliquais à Sandy mon idée afin d'attirer plus de spectateurs. Celui-ci aquiessa de suite à mon idée. Nous retournâmes sur la scène et nous expliquâmes notre idée à Shekill et Fanou.

Nous continuâmes notre scène, et d'un coup le Roy s'énerva.

- NON MAIS TU VAS VOIR SALE GARCE !! cria le Roy Je vais t'apprendre à te comporter ainsi avec moi.

Il m'arracha un bout de ma tenue de magotte, sur le derrière, laissant entrevoir la moitié de mes fesses. Je parti alors en courant dans la foule. Sandy me poursuivit.

- AIDEZ MOI, LE ROY EST DEVENU TIMBRE hurlai-je avec une voix mi-rauque, mi-aigue

- REVIENS ICI SALE TRAINEE !!!

Nous fîmes ainsi le tour de la place, slalommant entre les gens venus faire leur marché et ceux venu faire la fête. Petit à petit nos cris et notre petite course poursuite intriguèrent la foule. Je montai sur un arbre pour essayer de fuir le Roy. Celui-ci hurlait de plus belle et donnait des coups de pieds dans l'arbre pour essayer de le faire tomber. Puis je sautai de celui-ci pour rapidement retourné sur la scène, le Roy continuant de me poursuivre. Beaucoup de gens nous suivirent, riant aux éclats avec notre interprétation. Cette petite improvisation eu un effet boule de neige. D'une dizaine de persoonnes, nous étions passés à une quarantaine de spectateurs. Et d'autres arrivaient encore au fur et à mesure.

Posais en tailleur au pied d'un chêne, je guettais de loin les mouvements d'entrée et de sortie de la ville. Cherchant du regard, une de mes vindic, en balade.
Je me demandais où elles trainaient encore. J'aperçus Davelie, arrivait dodelinant, un large sourire sur les lèvres.

-Ma puce, j'ai pensé à toi ! elle me tendis une gourde. Au vue de ces yeux brillants, de son sourire béa, je devinais aisément qu'elles avaient fait une pause à la taverne.

-j'ai vue le derrière d'un homme .... Je bue un grand coup

-wahou, mais dit donc, c'est fort ce truc . lançais-je

- Owiiii dit elle en pouffant de rire, j'ai juste lécher mon doigt

Je pouffais de rire à mon tour. Davelie se posa près de moi et me racontais une pièce de théâtre qu'elle avait entrevue, imbibé d'alcool, je ne sais pas ce qui était le plus drôle, son récit, ou sa tite tête alcoolisé. De ces paroles, le souvenir du jeune homme me revint, mais il fut vite effacer par l'image d'une magotte velu et poilu, criant et courant de partout, les fesses à l'air.Sans réellement prendre conscience, j'avais largement entamé la gourde d'alcool, et bientôt la tête me tournais, et mon rire se faisait plus franc et plus fort. Je finis par dansais et chantais sous les cries de joies de mon amie.

Le Roy, traité d'impuisssant, par tous les spectateurs, voilà ce qui cloturait notre spectacle. La foule, toujours en train de rigoler, applaudit notre prestation. C'était un triomphe, le public avait adoré. Il pleuvait des pièces d'or sur la scène. Nous ramassâmes toutes ces pièces.
Dans les coulisses, nous nous félicitions de notre prestation.

- Merci les gars d'être venus, c'était vraiment sympa de m'avoir soutenu là, et en plus on s'est fait un joli petit pactol.

- J'avoue avoir été réticent au début dit Fanou mais je me suis tellement marré en rejouant cette pièce que je ne regrette vraiment rien.

- Oui ... ben ça n'est pas vous qui vous êtes payé la honte et fait huer hein. J'savais que j'aurai jamais dû me dévouer à faire le Roy la première fois. M'enfin, c'que c'était bon !!

- Oui, c'est bon ça dit Shekill.

- Moi aussi j'étais ridicule hein ... en plus maintenant j'ai un bout de fesse à l'air. ça va pas le faire pour la suite de la journée. Bon allez c'est pas tout, mais ça m'a bien mis en apétit tout ça. Allons nous péter la panse mes amis !!

Après avoir rangé nos affaires, nous partîmes nous restaurer sur les stands de produits locaux, sur la place publique.

Sur son destrier ailé, le chevalier paré d'une armure d'un blanc nacré, observait la pathetique pièce de théâtre organisée par ces hommes en verts. Puis un incident, l'un des acteurs couraient les fesses à l'air. Son attention ne s'attarda pas longtemps sur le spectacle mediocre et scruta la ville puis il la vit, assise seule, un air legerement triste. Oui du ciel, il avait quand même une très bonne vue sur Phyleas. Son desir de la consoler, le poussa à penetrer dans le village

De plus, sa fidèle monture, elle, commençait à saliver. il valait mieux l'envoyer se nourir avant qu'elle ne s'attaque à ces êtres humains, ou elfes, quoiqu'il en soit, aux personnes presentes pour les devorer. D'une nature plutôt tueuse et violente neanmoins, l'inconnu avait reussi à l'apprivoiser. Alors, il ordonna à sa creature de se poser sans provoquer la panique, de ce fait plutôt devant l'entrée du village, un peu caché par la forêt devastée.

"va ma belle, mais surtout ne t'attaque pas aux hommes"

D'un cri stridant, comme un acquiescement d'enfant, la libellule s'envola à nouveau pour chasser son futur repas. Le chevalier lui, se mit en route, il arriva devant phyleas, gardé.

"oh la toi ! tu n'es ni exilé, ni royaliste, mais pas cartel non plus, tu"

Le chevalier blanc interrompit le garde avant qu'il ne continue

"ermite, un neutre entre autre, je ne viens pas pour enlever des vies mais participer à la joie qui se degage de votre ville cher ami"

Le cartellois le devisagea et après une reflexion, presque intense, au vue de son visage crispé, il laissa passer l'inconnu

"mais nous vous surveillerons"

"vous n'avez pas à vous inquieter"

il se dirigea alors vers la place, là où il avait aperçu la jolie jeune fille aux habits verts. Son armure fit tourner pas mal de regards, interrogés ou charmés, beaucoup de differences. Son armure ou bien le fait qu'on ne l'ait jamais vu ici auparavant. Le chevalier decida de les ignorer et d'eviter les curieux qui pourraient le questionner.

Enfin, la place, "enfin", oui l'armure était lourde à porter, si bien qu'avoir une monture agile et mobile aussi bien sur le sol que dans les airs, participait beaucoup au confort pendant les combats. Il la vit ! la belle jeune fille ! Les joues legerement roses certes mais aussi en train de danser, de rire, en somme de bien s'amuser on dirait bien. Pourtant elle était un peu perdue dans ses pensées plus tôt, du moins c'est ce qu'il avait remarqué.

Le chevalier commença à se diriger vers la beauté un peu ennivrée, jusuq'à ce qu'il aperçut Tom, un hero renommé chez le cartel, reputé pour son tableau de chasse immense mais aussi une personne à qui le chevalier en voulait beaucoup. Il degaina son épée, ce qui attira l'attention de la foule, un espace se créea autour de l'ermite. D'une voix forte,

"Toi !!! je te provoque en duel ! rejoins moi à la forêt du nord lors de la danse en pleine lune d'un gnome unijambiste au milieu de statuettes recouvertes de jambon !"

Alors d'un deplacement rapide, malgré l'armure, il prit la magnifique cartelloise dans ses bras et siffla. Une libellule gigantesque apparue, de ses battements d'ailes, elle créea des coups de vents qui firent s'envoler les personnes très proche. Montant sur la creature, toujours en la tenant dans ses bras, la libellule commença à prendre son envol.

"Et je te conseille de venir ! je suppose que tu ne voudras pas qu'il arrive malheur à cette demoiselle !"


Le chevalier quitta alors la ville en compagnie de sa prisonnière

Je regardais ce personnage étrange partir, en essayant de me rappeler qui c'était et pourquoi m'en voulait'il. De toutes façons je n'en étais plus à un près désirant me défier, et j'avais bien mieux à faire de mes journées que de permettre à de jeunes inconscients de se mesurer à moi.

Je vis quelque chose briller, non loin d'où était apparue la libellule. Intrigué, je me dirigerai vers cet objet scintillant. Il était recouvert de la poussière soulevée par les battements d'ailes. Je m'en saisis et l'essayais.

_ Oh, mais c'est la pierre que j'ai donné à la tête en l'air d'hier ça. Mince ... que faire ... je ne peux tout de même pas la laisser dans ce fichu pétrain, surtout que c'est de ma faute. Et pourquoi elle ? Pourquoi l'avoir kidnappé elle ... pourquoi cela me ferait il quelque chose qu'il s'en prenne à elle. Tant de questions ... sans réponse.

Je n'avais pas goût à retourner à la fête qui malgré cet incident était repartie de plus belles. Mes amis me rejoinrent et commencèrent à me poser des questions sur cet individu.

- Pourquoi t'en veux t'il ? dit Sandy Ben.

- Sa voix me dit quelque chose, mais sous ce casque j'ai dû mal à reconnaitre, rétorqua Shekill

- Les gars, je n'en sais strictement rien ... et j'aime pas ça. Pourquoi il essaie de m'atteindre via cette fille que je ne connais pas au final ? J'pense qu'il va falloir que j'aille au rendez-vous pour en avoir le coeur Net.

"Toi !!! je te provoque en duel ! rejoins moi à la forêt du nord lors de la danse en pleine lune d'un gnome unijambiste au milieu de statuettes recouvertes de jambon !"

- Voilà ce qu'il m'a fixé comme rendez-vous ... par contre j'veux bien un coup de main car je ne suis pas très doué niveau devinette.

Shekill, notre érudit du groupe, ne mit pas longtemps avant de m'expliquer où je devais me rendre.

- Tom, la danse du gnome unijambiste, c'est le moment qui annonce l'ouverture de la grande soirée banquet & danse du Carnaval. Il arrivera depuis le temple, où tu peux voir du jambon qui recouvre les statuettes. Ce soir en plus ça sera la pleine lune !!

- Ok, donc dès que la cérémonie comment je dois filer au Nord ... mais vers quelle fôret, il y en a plusieurs. Hum ... hum ... il était sur une libellules, donc ça sera forcément la fôrét sombre. Bon Sandy il faut que je passe chez toi récupérer mon équipement afin d'en découdre avec cet inconscient.

Je partis avec Sandy chez lui. Il ne me restait plus beaucoup de temps avant le début de la cérémonie.

Pendant tout le trajet, je n'osais sortir parole, je fixais mon ravisseur, dans sa si belle armure.
quand le voyage fut enfin finis, je me retrouvais prés de la libellules. Le chevalier avait poser pied au sol et il me toisa.

-ça va ? lança t il
-oui répondis je un peux

On étais dans un endroit inconnue pour moi, des grands arbres me barré le paysage, un air frais et des odeurs inconnues me parvenait.
Malgré mon ivresse qui m'empêcher de rester bien stoïque, je me décidais à le questionner :

-pourquoi moi ? pourquoi ce jours là ? que t'est il passer par la tête ? mais qui es tu ? ...

toutes ces questions fusaient vers lui, il n'avait pas enlever son heaume et vaquer a ces occupations. Restant un moment à attendre la réponse, je me décidais à me poser au sol, la tête me tourner, l'alcool me rendais, mi triste mi heureuse et je ne savais pas comment réagir face à la situation. Je ne sentais pas d'animosité entre lui et moi, je le percevais comme une personne pacifique à mon égard, je trouvais son allure agréable, ces mouvement fluide malgré son armure. Cette dernière était d'un blanc immaculé et il est vrai quelle attiré le regard.
Je n'osais plus poser de question pour le moment, et regardais le chevalier préparé un campement et nettoyer ces armes. Il lui porta une gourde remplie d'une eau pure et fraiche, que je vidais sans mal tellement la soif était présente. J'entendis un petit rire étouffé, qui me fis sourire.

-Merci, lançai-je après avoir essuyer ma bouche rapidement. Les heures défilaient et le soleil commençait à ne plus passer à travers le feuillage. Il fit un feu, et je m'en rapprochais en quête de chaleur. Remplis d'interrogation, je me plongeais lentement dans un sommeil lourd. Qu'allait il m'arriver ?

Ni vents, ni pluies, ni grêles, ni même rafales de créatures ou attaques quelconques n'étaient venus perturber cette croisière aerienne, si on pouvait le dire, après tout il s'agissait d'un enlevement. Durant tout le voyage, le silence regnait, s'en suivaient son bras droit : le malaise. La jeune femme ne pipait mot, ne se debattait pas, une prise en otage tout ce qu'il y avait de moins embêtant à gerer. Cependant elle fixait le chevalier blanc d'un tel regard que ce dernier non plus n'arrivait à parler.

Leur descente s'effectua en douceur, semblable à la traversée du soleil dans le ciel, commençant bientôt à aller se coucher. Dans un mouvement agile et maîtrisé, la monture posa pieds, ou plutôt pattes, à terre. Cette forêt commençait à changer progressivement. Les odeurs, les sons, l'ambiance n'étaient plus les mêmes qu'au petit matin. Mais ces mystères ne devaient pas être connus par la cartelloise, comparé à son ravisseur qui y traînait depuis l'enfance. Le chevalier blanc descendit en premier et tendit sa main à l'inconnu comme pour proposer son aide et lui lança

"Ca va ?"

son interlocutrice repondit un oui vague et legerement confus. Non seulement l'alcool reagissait encore mais qui plus est, la pauvre fille semblait ne rien comprendre à la situation. Assez logique dans son cas. Soudainement, elle se mit à le questionner. Tant d'interrogations, neanmoins aucune reponse de la part de l'inconnu. Il était trop tôt pour lui annoncer sa veritable identité. Le chevalier se contenta de l'ignorer puis inspecta les alentours afin de securiser le perimètre.

Seul la venue de monstres, notament d'essaims de libellules tueuses pourrait être problèmatique. Quant aux humains, il avait suffisament confiance en ses capacités pour se defendre et proteger la belle.

Le temps s'ecoula. Le soir marqua son entrée en les privant de lumière lentement. Alors, le chevalier prit l'initiative d'amenager le camp. Cela se fit rapidement. Preparant ses armes, une pensée lui venait à l'esprit. La jeune femme devait être assoiffée depuis leur atterissage, voir plus tôt. On était pas chevalier sans être galant. De ce fait, il alla remplir une gourde d'eau fraîche. Peut-être avait-elle faim aussi. Pour le casse croûte, tout était dans sa besace,il lui en proposera une fois revenu.

Arrivé à la source, la première chose à faire était de remplir la outre ce qu'il s'emprassa d'executer. Puis il retira son heaume tout en restant sur ses gardes de sorte qu'on ne l'epiasse pas. Il plongea sa tête sous l'eau, troublant sa surface. Il la ressortit d'un mouvement rapide, troublant sa surface à nouveau. Après s'être ebouriffé, des perles transparentes coulaient sur son armure donnant un aspect legerement scintillant. Le chevalier blanc se revêtit de son casque pour retourner au camp.

Il offra la boisson à la jeune femme. Cette dernière la vida d'une telle rapidité que cela était presque surhumain. L'ermite laissa echapper un rire devant ce spectacle qu'il s'empressa d'etouffer. La cartelloise, elle, sourit et prononça

"Merci"

Enfin, la nuit s'annonçait, le froid qui en resultait aussi. Un feu ne ferait pas de mal. Une fois prêt, la demoiselle s'en rapprochait. Le sommeil la gagnait, elle s'endormait finalement. Toujours dans cet elan de galanterie et peut être avec une pointe de tendresse, il la couvrit de sa cape, limitant ainsi les courants d'air qui pourraient la deranger.

Dans un geste ferme, il fit comprendre à sa libellule l'ordre d'aller guetter la venue du hero. Elle s'envola aussitôt et disparut en direction de la lune, pleine.

Dans cette forêt sombre, du même nom, qui lui avait appris l'art de la survie, le chevalier blanc attendait.

Je récupérai mes dernières affaires chez Sandy. Par contre je n'avais pris avec moi que mon arc, mon épée étant restée dans son étui à la maison.

- Sandy, tu as toujours la pioche que je t'avais laissé il y a quelques temps ?

- Euh ... oui elle doit être rangé dans ce placard.

Sandy alla la chercher. Elle était recouverte de poussières. Je pris un chiffon et commençait à la nettoyer.

- Pourquoi tu as besoin de cette pioche Tom ?

- En fait je l'avais laissé chez toi afin d'éviter qu'un vienne me la prendre chez moi. A vrai dire elle attire la convoitise de bon nombre de brigands.

- Mais elle a quoi de si particulier ?

- C'est une pioche de Gonk, que j'avais récupéré sur son cadavre il y a de ça quelques années. La puissance développée par cette pioche est inimaginable. Bon merci Sandy mais je dois y aller, la nuit commence à tomber.

- Tiens Tom, avant de partir prend ceci, c'est une de mes dernières trouvailles en terme de potion.

- Euh j'espère que ça n'est pas comme tes glaces.

- Non t'inquiètes, celle là saura te revigorer en temps voulus.

- Super, merci Sandy, à demain ... si tout va bien.

Je m'empressai d'aller à la fôret sombre. Je quittai donc le village et décidai de passer par un petit chemin montagneux. J'arrivai au sommet d'une haute colline. La lune était pleine et éclairait toute la valée. Sur ma gauche je pouvais clairement apercevoir Phyleas. Sur ma droite se dressait la vaste fôret sombre. J'aperçus une légère lumière au milieu de celle-ci. Peut être le chevalier blanc et cette fille se trouvaient là bas.

Soudain j'étendis une pétarade. Je me retournais du côté de Phyleas. La cérémonie d'ouverture de la soirée débutait. J'arrivai à distinguer un personne de petite taille dansant tout en descendant depuis le temps. C'était certainement le gnome unijambiste.

Un bruit frémissant vint soudain d'en bas. Je vis une ombre s'approchait rapidement de moi. Quelques secondes plus tard, cette ombre me cachait la lumière de la lune.
Je regardais au dessus de moi, la pioche à la main, prêt à combattre. C'était la libellules du chevalier blanc. Elle resta quelques instants au dessus de moi puis repartit très rapidement en direction du point de lumière que j'eu vu, au milieu de la fôret noire.

Je me lançai aussitôt dans cette direction, dévalant la colline à grandes enjambées. Le paysage se faisait de plus en plus touffu et la lumière de la lune avait du mal à passer à travers les arbres. Je n'étais plus très loin.

Une fois à quelques lieues du campement, j'avançais lentement, en faisant attention où je mettais les pieds. Il avait peut être piégé le terrain. Derrière un énorme buisson, je pu enfin apercevoir un feu de camp.

Je m'avançais doucement. Je vis la libellule posée non loin du feu, me fixant méchamment. Juste à côté d'elle, assis, le dos face à moi, se tenait le chevalier blanc.

- Me voici, Chevalier blanc !!

Froid, silence, ténèbres étaient chassés par les flammes, sa chaleur, ses lumières et ses crepitements dans un perimètre assez reduit tout de même. Le chevalier blanc observait le belle endormie, ses traits fins, sa chevelure legerement ecarlate, son minois adoucit par le sommeil, la geomancienne devait aller mieux par rapport à tout à l'heure et cela le rejouissait.

Un jet de lumière, plus grand, suivit par une detonation, comme le tonnerre mais plus sourd, vint transpercer le feuillage epais et touffu de la forêt sombre en quelques secondes pour disparaître aussitôt. La soirée cartelloise avait enfin commencé, leurs feux étaient decidement impressionnants. Le chevalier blanc n'avait jamais assisté à ces fêtes organisées par les fidèles de Zelandra.

A des frequences presque regulieres, les arbres se coloraient de rouge, de vert, de violet, de bleu, de jaune, de multiples couleurs toutes aussi belles les unes que les autres. Cela donnait un air mysterieux à la forêt, voir attirante. La faune s'eveilla, des essaims de libellules passaient dans le ciel devant la lune, pleine, d'un blanc aussi eclatant que l'armure de l'ermite. Il contempla ce spectacle, se rappelant les banquets exilés. Ne faisant plus attention au feu ayant besoin d'être ravivé, ne faisant plus attention à sa captive.

Jusqu'à ce que sa fidèle monture atterisse, créant une bourrasque plus violente que d'habitude et poussant un cri strident semblable à une alerte. Le chevalier ne prit pas le temps de savoir ce qui se tramait d'ailleurs il le savait déjà, le héro cartellois, Tom était en route. Ne voulant pas blesser la dame lors du combat, il la prit dans ses bras et la deposa sur la libellule prête à s'envoler à l'ordre de son maître. La pauvre devait être sonnée par les evenements. Armé, il s'assit, patient, il se concentra, se prepara à la lutte. Les regards tueurs de son compagnon l'intriguait, alors une voix cria derrière lui

"Me voici, Chevalier blanc !!"

Ce dernier se releva. En reponse à ce mouvement, la creature decolla rapidement portant la prisonnière sur son dos, ils étaient déjà haut dans le ciel. Rassuré, l'ermite fit face à Tom.

On dit que le hero avait reçu un enseignement des plus longs, sa musculature le prouvait. Des poings devastateurs dans une autre vie, actuellement un peu polyvalent entre la distance et le corps à corps. Le chevalier devait vraiment se mefier, heureusement pour lui, il pouvait compter sur sa vivacité, sa defense mais aussi sa precision. Il se mit en garde, laissant l'honneur au cartellois de commencer.

"Content que vous ayiez trouvé le lieu"


[HRP] je suis vraiment navré pour le retard, mes plus plates excuses, je ferais en sorte que ce soit la dernière fois. [/HRP]