Une nouvelle vie [RP ouvert a tous]

Une nuit sans lune venait de tomber. J'avais passé ma journée à réfléchir, sur le bord du lac, lançant de maigres galets dans le l'eau. J'avais ces derniers jours, acquis une puissance or du commun, une telle puissance que je ne pouvait m'améliorer d'avantage.
L'heure approchait, je me leva et partit prêt de la vieille bâtisse de pierre.
Baroncrapo était déjà là.
Nous partîmes sans bruit dans les profondeurs de la forêt. Nous marchâmes de longues heures, sans bruit parcourant plaines et marécages.

Le souffre froid du vent venait caresser mon cou. J'entendit un léger craquement, ayant l'oreille agile, je m'arrêtai net. Me retournant furtivement, une silhouette apparut dans mon champ de vision. Je saisit aussitôt une flèche et armai mon arc. La cible étant mouvante, je la touchai mais ma flèche ne fut pas mortelle. J'armai une second flèche tout en accourant vers mon ennemis étalé dans la boue, le jambe ensanglantée. Je m'apprêtais à lui infliger le coup fatal quand je vit ses yeux pleins de peur. J'hésitai, mais déjà Baroncrapo eut invoquer la foudre qui le carbonisa.

Nous arrivâmes devant un petit pont de bois qui menait à une île au milieu des marécages. Un vieil homme encapuchonné nous attendait.
Je léguais mes équipements à mon Baron, lui fit mes adieux et suivit le vieillard.

Le soleil était à présent très haut dans le ciel, personne ne semblait s'inquiéter de la soudaine disparition de l'archer robuste.
J'étais très affaiblit et portait pour seul vêtement un maigre torchon autour de la taille et un arc très différents de mes précédents quand je rampait épuiser sur la pelouse du domaine. Je me redressai et marchai vers la taverne en titubant, me tenant la cuisse. J'ouvrit violemment la porte et annonça
"je fait partit de l'élite à présent!"

puis je m'écoulai de sommeil sur le plancher

Depuis combien d'heurs était-il parti ?
Je n'en savais rien...
Pour moi le temps c'était arrerté quand il avait disparu entre les ombres des arbres.

Le vague brouhaha des conversations autour de moi ne suffisait pas a me distrère,
j'avais repoussé l'assiette que l'on m'avait presenté,
ma gorge bien trop nouée pour que je puisse avallais quoi que ce soit. Je regardais dans le vague
ne cherchant meme plus a comprendre les paroles que ma cousine m'adresser, suite de mots sans sens pour moi,
quand la porte s'ouvrit avec fraca.
je ne réagis pas a ce bruit, la porte c'était ouverte temps de fois sans qu'il n'apparaise...

une voix, une seule, parvient à traverser la brume qui embrouillée mon esprit.
Il était la ,enfin..., avant que je n ais pu me rapproché de lui il s'écroula.
Je m'agenouilla par terre,je le serra dans mes bras et j enfouis mon visage dans son cou,
murmurant des mots pour lui seul ...

Les cheveux de ma bien aimer me caressèrent la joue. Je sentait les battements de son cœur, son souffle chaud quand elle me murmura de douces paroles. Je me sentit honteux, que pensait-elle de moi dans un état pareil ? J'étais réduit a moins que rien, pourtant elle, paraissait toujours plus rayonnante, plus belle...
Malgré son réconfort, je souffrais toujours... Je retirai ma main de ma cuisse pour laisser apparaitre une profonde entaille. Le sang s'écoula sur le sol ainsi que sur les genoux de Malice et je perdit connaissance.

Cela faisait quelques temps que le fiancé de ma cousine était partit. Elle était folle d'inquiétude je le savait. J'essayais pourtant de la distraire avec mes paroles; peine perdu.
Elle ne pensait qu'a lui, ne se souciait que de lui. C'est lorsque je commençais à éprouver un sentiment de désespoir face à cette ignorance que la porte s'ouvrit.
Il était la, faible presque inconscient. Il eu à peine le temps de prononcer quelques paroles que son corps ne put tenir plus longtemps. Il s'écroula sur le sol et je vit ma cousine se ruer à ses pieds.
Elle l'avait dans ces bras son inquiétude sûrement dissipée. Puis je vit Coupet retirer sa main de la cuisse qu'il tenait, du sang en sortit en grande quantité, bien trop grande.

"Un moine vite !"

Je ne put contrôler mes paroles. Malice souffrirait face à cette perte, encore plus qu'elle n'a jamais souffert...

Reiki posa son chapelet......une intuition soudaine la saisie qui la fit se lever aussitôt. Elle posa rapidement l'objet sur la table et ouvrit avec fracas la porte de sa chambre pour courir dans les couloirs de la demeure. Le chemin lui sembla long et son instinct la guidait pas à pas tandis qu'elle descendait à grandes enjambées les escaliers pour se diriger vers la taverne où elle entra telle une tornade.

Elle poussa Keefer et Malice et vint mettre mes mains sur la blessure béante du chevalier.

Elle resta quelques instants ainsi, sans bouger, sans rien dire, observant seulement le visage de Coupetleboss dans l'espoir d'y lire des signes de son rétablissement.

La blessure ne saignait plus. Elle se releva. Rectifia sa tenue et dit en souriant aux jeunes damoiselles qu'il fallait qu'il soit mené dans une chambre pour qu'il puisse s'y reposer, reprendre quelques forces et changer de tenues dans le meilleur des cas. Sinon, quelques verres de cervoise pourraient l'aider à renouveller son sang.

Sur ce, elle tourna les talons et s'en alla.

Malgré mon sommeil profond, je percevait quelques voix , beaucoup d'agitation. La douleur disparaissait peu à peu. On me souleva du sol.