Les VINDICATRICES Vincere aut mori |
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| Après une longue absence | |
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Kempashi Zaraki descendant d'orphée
Nombre de messages : 867 Localisation : Cela n'a plus d'importance. Age : 41 Emploi : Barbare. Loisirs : Converser avec les ombres. Date d'inscription : 03/12/2008 Points : 967
Feuille du skyzophrène Classe: Barbare Guilde:
| Sujet: Après une longue absence Mar 1 Sep - 7:32 | |
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Il avait médité bien longtemps sous les arbres jumeaux, avait atteint les portes des enfers et s’y était entrainé assidument, y laissant bien des souffrances et des questions ainsi qu’une promesse en langage Lycan l’empêchant de divulguer les secrets qui entourent les mois passés hors de son corps. Il savait de par celui qui avait eu la bonté de lui enseigner tant de choses que seulement quelques mois s’étaient écoulé pourtant, il savait qu’il n’aurait plus jamais la même vision que de par le passé, l’entrainement qu’il avait subit l’avait à jamais changé, physiquement, mais aussi, malheureusement, mentalement. Il avait même fini par faire passer son cerveau avant son cœur, ce qu’il n’aurait jamais fait de par le passé.
Il se dressa et réalisa que la zone autour de lui avait été piétinée plusieurs fois, mais cela n’avait rien d’étonnant, quelques individus connaissaient le lieu et tous étaient ses amis. Il examina sa tenue, contre toute attente elle était en lambeaux. La seule chose qui avait résisté, c’était le ruban que sa Baronne, Dame Azhure, lui avait remit et qu’il avait toujours protégé et chéri pendant les batailles et les épreuves qu’il avait enduré là-bas.
Malgré tout les enchantements que Tzuan avait lancé sur ses brassards et sa chemise de mailles, ils étaient en lambeaux, et il remarqua aussi que les cicatrices des innombrables batailles menées étaient elles aussi bien présente, le marquant de si nombreuses lignes blanches plus ou moins larges que l’on aurait cherché en vain le commencement de l’une ou la fin d’une autre. Il n’avait plus que les muscles sur les os et en se passant la main sur le visage, une lourde barbe dont la couleur était celle de la neige fraîchement tombée, tout comme ses cheveux, ses sourcils et tout autre poil. Il posa ensuite son regard sur la main que Sinistra l’avait marqué.
A sa grande surprise, la marque avait changé : la ou jadis se tenait un œil entouré d’étoile, il y avait la tête d’un loup vue de profil, son œil coïncident avec sa marque originelle et sur son bras s’étendait le corps du magnifique animal.
Il était courbaturé de partout, et se demandait si les batailles qu’il avait livré avaient eue des répercutions sur son être physique, autre que les marques qui le couvrait.
Un bruit étrange le fit sursauter, bruit familier mais qu’il n’identifiait pas. Après avoir réfléchit un court instant, le bruit se reproduit et fit éclater le guerrier de rire : Ce bruit qui l’avait surprit n’était que son estomac qui hurlait de faim. Quoi de plus normal après plusieurs mois passé en vie ralentie, à vivre sur ses maigres réserves.
Il rejoint la cabane qu’il avait bâtie de ses mains et y trouva quelques provisions gâtées par le temps. Comprenant qu’il n’en tirerait rien, il se décida à partir chercher sa pitance dans le bois environnant mais il savait aussi que sous cette forme, il pouvait chercher longtemps sans rien trouver.
Après avoir pris une bonne inspiration, il sourit en pensant que pour la première fois depuis bien longtemps, il allait chasser comme l’avait fait ses ancêtres Lycanthropes, à ceci près qu’eux n’étaient que des esclaves sous les ordres d’un peuple qui les forçait à veiller sur leur sommeil.
Atteignant une partie de son esprit qu’il avait appris à connaitre et à apprécier autant qu’il appréciait son amie louve, il opéra la seconde métamorphose qu’il avait acquise au prix d’un long entraînement et de sa propre souffrance.
Son corps ne changea pas de taille et ses muscles restèrent ceux qu’il se connaissait. Sans le pelage qui se mettait à le recouvrir et les griffes qui remplaçaient à présent ses ongles, il aurait pu croire qu’il n’avait pas réussi. Cette métamorphose, il le savait, avait pour effet d’accroitre d’une façon spectaculaire son agilité, ses réflexes, ses sens ainsi que sa vitesse de réflexion au détriment de la force, l’endurance et les capacités de régénérations instantanées de la première forme qu’il avait apprise grâce à Sinistra et qu’il pouvait atteindre comme bon lui semblait sans aide extérieure. Avant de sortir du bosquet, il mura son esprit au maximum, de telle façon que pour l’atteindre, il faudrait plusieurs télépathes de la trempe de sa partenaire de pacte.
Avec une facilité déconcertante, il débusqua un blaireau et quelques pousses sauvages tout à fait comestibles qu’il emporta. Après avoir dévoré son repas, il se dit qu’il était temps pour lui de rejoindre ses amis, toutefois, il ne voulait pas qu’il puisse le reconnaitre. Pour se faire, il trouva dans la cabane de très larges planches de bois. Après les avoir inspectées une à une, il en choisit une qu’il emporta près des arbres jumeaux. Toujours sous sa forme de Lycan, il entreprit de donner à la planche qu’il avait choisie la taille approximative de son visage. Une fois cela fait, il s’empara de son épée, ou plutôt de ce qu’il en restait : la garde et la poignée étaient intacte, mais dont il ne restait de la lame qu’une quinzaine de centimètres parcouru de fissures et d’éraflures. Il s’évertua à rendre le bois aussi lisse que des fesses de bébé, ce qui lui prit un bon moment et quelques efforts. Ensuite, il fit un moule de son visage grâce à de la glaise humide mais ce qu’il vit le fit hésiter, il avait bien prit l’emprunte, mais non celle de son visage humain, il avait tellement l’habitude de rester sous ses diverses formes que c’était pour lui naturel mais il doutait que même sa chez baronne ne puisse le reconnaitre sous ses traits actuels de demi-humain. Après un nouvel essai, il se rendit conte que son visage émacié avait gagné en maturité, mais que cette barbe ne lui plaisait pas du tout. Il rejoint donc la cabane ou il retrouva le coutela qu’il y avait rangé et après l’avoir aiguisé afin de le rendre tranchant comme l’une de ses griffes, c'est-à-dire tranchante comme un rasoir, rejoint le ruisseau ou pour la première fois depuis bien longtemps, il s’observa. Ce qu’il vit le fit sourire : ses cheveux avaient poussé pour atteindre ses omoplates et étaient d’un blanc pur, son visage portait une balafre partant près de la tempe droite pour se terminer au menton, passant par-dessus l’œil droit et à quelques millimètres de son nez. Sa bouche n’était plus qu’un fin trait craquelé, ses joues étaient creusées et seul son nez ne lui semblait pas étranger. Cependant, ce qui l’intriguait le plus, c’était ses yeux qui, bien qu’ils aient toujours la couleur de l’or, étaient dissemblables. Son œil gauche était toujours le même, peut être un peu plus expressif que de par le passé mais sans plus, alors que son œil droit avait subit une profonde modification. Certes, Masashi l’avait prévenu que la maitrise de ce qu’il était le changerait, mais il ne s’imaginait pas qu’il changerait cela. Son œil était exactement celui d’un loup. Il souriait toujours après son rasage qui lui avait rendu figure humaine et retourna faire une nouvelle emprunte de son visage qu’il jugea bonne. Reprenant la forme dans laquelle il allait chasser, il se mit à creuser avec précaution le bois jusqu’à avoir très exactement l’emprunte de glaise qu’il avait faite. Il effectua un travail bien plus grossier de l’autre coté, faisant de la face externe du masque une sorte de bouclier lisse. De ses griffes, il creusa l’ouverture pour les yeux et la bouche. Il examina longuement son travail qu’il trouvait plutôt réussi mais désespérément terne et sans vie. Il retourna en foret à la recherche de pigments naturels qu’il découvrit sans trop de difficulté et ramena avec lui. Avant de teindre son masque, il y grava, avec une grande finesse, une grande variété de plantes grimpantes entrelacées. Après avoir teinté le masque entier en noir, il mit en évidences ses gravures par de subtiles teintes de verts, leur donnant l’impression de la vie. Finalement, après avoir changé de pantalon pour un qu’il avait eu la présence d’esprit d’emporter en venant sous les arbres méditer, il enfila les lambeaux de son kimono, remis les ruines de son épée dans son dos et porta le masque à son visage. Se souvenant qu’il avait demandé à Sinistra de veiller sur la demeure et sur ses occupants, il frotta son corps de telle façon qu’elle ne puisse reconnaitre son odeur.
Il avait prit la décision de rentrer chez les Vindicatrices, mais il voulait que nul ne le reconnaisse avant qu’il n’ai vu Azhure. La seule marque qu’il se permit était le ruban qu’il avait reçu, porté bien en évidence sur le biceps gauche.
Arrivé à proximité de la demeure, il huma longuement l’air, y détectant l’odeur de plusieurs gardes ainsi que plusieurs odeurs plus délicates parmi lesquelles il reconnu à coup sur trois d’entres elles : Celle de Hamster Jovial, la jeune femme qu’il avait aimé et qui s’était refusé à lui, celle de sa partenaire de pacte qui devait également l’avoir senti et plus subtile encore, celle de la jeune magicienne elfe qu’il était venu voir.
Il s’avança alors à découvert, s’approchant de la demeure quand les gardes qu’il avait sentit se montrèrent.
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| Sujet: Re: Après une longue absence Mar 1 Sep - 7:42 | |
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De leur lance, ils lui bloquèrent le passage en demandant : « Qui va là? Ôtez ce masque et présentez vous ou allez-vous-en. Si vous tentez quoi que ce soit d’idiot, nous nous verrons dans l’obligation d’user de la force. »
Derrière son masque, le guerrier eu un sourire en coin tout en pensant qu’à eux quatre, il ne lui faudrait pas plus de quarante-cinq secondes pour les mettre hors d’état pour un moment, cependant, il ne voulait pas en venir à une telle extrémité, pas avec des alliés et pas si il pouvait l’éviter sans se montrer à visage découvert.
« Je viens voir Dame Azhure, ce ruban devrait être une preuve suffisante. » dit il en dénouant le ruban et en le leur présentant. Les gardes regardèrent tour à tour le ruban et l’homme, examinant minutieusement le premier et regardant le second d’un air soupçonneux.
« Nous ne vous laisserons pas passer, ce ruban ne prouve rien! Maintenant partez où nous vous éliminons, même si les conséquences doivent nous en être imputées. Avec un regard comme le votre et votre comportement nous ne prendrons pas risques»
Le guerrier soupira avant de dire : « En ce cas messieurs, vous ne me laissez pas le choix. »
Ce n’était ni une menace ni quoi que ce soit d’autre, juste une constatation. Les gardes prirent le parti de rire et lui tournèrent le dos ce à quoi il poussa un sourd grognement qui fit sursauter les quatre hommes.
« Ne me tournez plus jamais le dos bande de novices, refaites cette erreur et il n’y aura aucune chance que je vous laisse repartir ! »
Sa voix était d’un calme tel qu’il était tranchant comme l’acier le plus effilé.
Les gardes le regardaient mais leurs mimiques en disaient long. Dans un mugissement, ils levèrent leur lance en lui disant, d’un ton sifflant :
« Cette fois étranger, tu es mort ! On n’insulte pas ainsi les gardes de cette demeure ! »
Il les laissa porter la première attaque, esquivant avec une grande aisance les lances qu’ils utilisaient mollement, ne voyant pas comment un seul homme désarmé pouvait tenir tête à quatre hommes lourdement armés et équipé.
Après avoir pénétré la garde du garde le plus proche, il se glissa dans son dos. D’une pression très précise à la base de la nuque, il l’avait fais sombrer dans l’inconscient, l’empêchant cependant de tomber trop durement. Les trois autres tentèrent de l’embrocher avec plus de détermination que lors du premier asseau mais, de gestes si rapides qu’il en devint flou, il esquivait les coups tout en assommant d’un coup retenu à la gorge un nouvel assaillant. Les deux autres le regardaient comme s’il avait été le diable lui-même mais la discipline aidant, ils se ruèrent sur lui. D’un seul geste il les assomma également. D’après ses calculs, ils dormiraient environ dix minutes, c’était le temps dont il disposait pour trouver l’elfe avant que l’alarme qu’un homme refusant de s’identifier avait pénétré dans la demeure. Après avoir récupéré son ruban et suivant les effluves du parfum, il fini par la retrouver, encore une fois, elle se trouvait dans le jardin, comme le jour où elle lui avait remit le ruban. Heureusement pour lui, nul n’était présent, et les odeurs environnantes lui donnaient raison. Après s’être agenouillé derrière elle sans avoir fait le moindre petit bruit, il s’annonça d’une voix qu’il ne se reconnu pas tant elle était devenue rauque, la faisant sursauter puis se retourner, une dague à la main. Avec des gestes très lents il ôta son masque et s’empara de son épée afin la lui présenter, après avoir noué le ruban autour de sa poignée comme elle l’avait fait jadis.
Tout ce qu’il parvint à articuler fut : « Je suis de retour Dame Azhure. »
Il n’avait pas fini ces mots qu’il ressenti la présence de la louve mais elle ne venait pas plus prés d’eux et peu après, il entendit les bruits de pas précipités des gardes qu’il avait laissé inconscients à la porte d’entrée, et d’après les jurons qu’il surprenait, ils lui en voulaient.
« Quoi que vous fassiez Dame Azhure, faites le vite, car d’ici peu les gardes seront là, et ils n’apprécieront pas de me voir ici… »
Dit-il sans se départir de son calme, n’ayant dit cela qu’à titre une simple remarque.
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