L’elfe regagna sa nouvelle chambre. Elle entra lançant la porte derrière elle d’un faible mouvement ce qui la laissa entre ouverte. Elle s’assit un instant sur le lit regardant par la fenêtre pour reposer son dos qui la faisait atrocement souffrir et ses jambes aussi. Quelques nuages se dessinaient à l’horizon. Tout à coup il lui sembla qu’il faisait une chaleur insupportable. L’air devient chaud et humide, comme lorsqu’un orage se prépare. Elle voulu se lever pour s’approcher de la fenêtre mais une douleur lui déchira l’estomac. L’obligeant a se rassoire sur le lit.
Elle sera la couverture d’une main et tenait son ventre dans l’autre. Assise, plié en deux puis la douleur cessa. La sueur commençait à perler sur son front. Elle respira profondément et n’osa plus bouger.
Ça y est … il allait arriver … ce soir, ici …
La douleur s’accentua de plus en plus. Les coups étaient de plus en plus violents. L’espace entre chacun d’eux étaient de plus en plus rapproché.
L’attente avait semblé durer une éternité. Il semblait que lorsqu’on désire que le temps se dépêche, les aiguilles elles décident de ne plus avancer.
Les secondes dures des minutes et les minutes des heures.
Son corps était nimbé de sueur. Bientôt du sang commencerait à couler. Ses cheveux trempés lui collaient à la peau. Elle était là étendue sur un lit.
Ses poings se serrant à chacune de ces violences.
Cette fois, un spasme violent, plus violent et plus long que les autres
L’elfe fut étonnée de l’intensité de la douleur et du faire une effort pour ne pas crier.
Elle regarda autour d’elle, serrant les draps dans la paume de ses mains.
Une sensation terrifiante l’envahie. Un sentiment diffus, étrange, et inexplicable.
Puis la contraction pris fin et elle relâcha les draps.
Ses pensées se tournèrent vers lui … il aurait du être là. Aujourd’hui plus que jamais elle lui en voulait terriblement … une larme ruissela le long de sa joue.
Elle pensait avoir compris, elle pensait lui avoir pardonné et avoir passé au dessus de tout cela… mais ce n’était qu’un voile devant la vérité.
Il fallait surmonter sa peine et ses angoisses. L’enfant allait naître
Un liquide tiède lui coula entre les jambes, inondant les draps. Un contraction plus vive encore.
Une nouvelle douleur, si vive et si soudaine lui arracha un cri de souffrance. Elle sentit la chair se tendre et s’ouvrir alors elle poussa ….
Elle poussa encore, haletante, déchirée de souffrance, elle avait l’impression d’être écartelée.
Mais rien ne se produisit. L’elfe sentit que quelque chose n’allait pas. Le cœur de l’enfant battait anormalement.
Elle poussa encore, respira, et poussa à nouveau. Les palpitations du bébé étaient trop élevées.
Elle respira profondément et tenta de se calmer. Elle se sentit partir, ses sensations la quittait petit à petit.
Elle ne voulait plus se battre, Tsimmi était fatiguée de tout cela. Elle n’avait plus goût à rien, même son enfant refusait de se battre. Se jour là plus que jamais elle se sentait seul.
La magicienne tenta un dernier effort et le petit être sortit sa tête. Tsimmi gémit et le petit corps sortit tout entier. Enfin.
Puis tout devint noir pour l’elfe.
Plus de bruit, plus de sensation, ni chaleur ni douleur. Juste … rien.
Elle sentit son corps flotter. Elle se sentait bien. Calme et sereine.
Ton heure est venue Tsimmi …
Cette voix, …. Elle la connaissait…. C’est à cause de lui …
Non Tsimmi … ce n’est pas à cause de moi.
L’elfe se boucha les oreilles. Elle ne voulait pas l’entendre, elle en avait assez mais la voix résonnait dans sa tête.
Elle hurla alors de toutes ses forces.
ASSEZ, ÇA SUFI, LAISSEZ MOI. J’EN AI ASSEZ, sa voix se fit plus faible,
J’en ai assez, elle tremblait, elle pleurait, elle était épuisée.
Laisse moi t’emmener, toi et ton enfant. Vous ne souffrirez plus, …. jamais.
Tu m’entends Tsimmi, je t’offre le repos.
Je t’offre la possibilité de rejoindre toutes ces personnes que tu as aimé et qui nous ont quittées.
L’elfe regarda son corps étendu sur le sol et celui de son enfant. Ce devait être un garçon. Les yeux de son père comme elle l’avait imaginé.
Je l’ai vu en rêve. Je nous ai vu tous les trois … j’y ai tellement cru tu sais.
Elle ne pouvait vivre sans lui, alors elle prit la main de l’être étrange, un dernier regard, puis ils disparurent…. À jamais.
Son corps resta là sur le sol, trempé de sueur et de sang. Un bébé à côté de lui. Sans même avoir pu pousser son premier cri, respirer sa première bouffée d’oxygène. Il ne contremaître jamais le monde et ses guerres, ni l’amour et la joie qu’il peut aussi procurer. Ainsi s’éteint une histoire. Dans une chambre vide.
[HRP ON] voilà ici s'achève mon voyage avec vous. Il n'aura pas duré longtemps mais j'ai été contente de vivre ces derniers moments avec vous.
J'ai fait le tour de mon personnage et je commençais à m'en lasser, alors voilà, je m'en débarasse, non pas comme une vieille chaussette, mais voilà ....
De plus, je ne trouve plus mon compte en jouant à alidhan, je me lasse et je n'avance pas.
je continuerai toujours à venir vous embêter. Et qui sait peut-être qu'un jour mes pas me mèneront jusqu'ici à nouveau, dans la peau de quelqu'un d'autre. [HRP OFF]