La porte de mon appartement est ouverte. Je suis pourtant sûr de l'avoir fermée.
Prudemment, je la repousse et entre chez moi.
Des mains s'agrippent à mes vêtements et me tirent en avant. Avant de comprendre ce qu'il m'arrive, je me retrouve projeté contre le canapé. J'essaie de me relever, mais de nouveau, des mains me repoussent en avant, et je sens un foulard se placer devant mes yeux. L'obscurité s'empare de moi.
Alors, je songe à me débattre, et crier. Aussitôt mes bras sont plaqués contre le cuir du canapé, et mon cri est étouffé par des lèvres qui se posent sur les miennes.
Je suis décontenancé, et ma résistance faiblit soudainement.
Profitant de ma surprise, mes agresseurs me lient les mains aux accoudoirs.
Un bruit de déchirures, un courant d'air sur mon torse, et des mains qui se posent sur moi, se mettant à me caresser. Je sens les lambeaux de mon t-shirt pendrent sur le coté en même temps que de fines dents capturer des morceaux de ma peau. Des gémissements tentent de s'échapper de ma gorge, mais une nouvelle fois, une bouche se referme sur la mienne. Cette fois, une langue s'introduit en moi à la recherche de la mienne, et je sens ma résistance faiblir.
Pendant ce temps, on déboutonne mon pantalon et le fait glisser vers le bas. Une main s'empare de mon sexe, et commence à le caresser doucement.
Partout sur moi, des doigts me parcourent et me font frissonner. Un désir intense monte alors en moi, et mon sexe durcit soudainement.
La main qui tient mon sexe commence alors un lent va et vient, et je sens des coups de langues sur tout mon corps. Je deviens fou tandis que je sens mon sexe se faire happer par une bouche avide de m'exciter.
Le plaisir arrive de partout. Des tétons durcis se frottent contre mon torse, des dents me mordillent les oreilles, des mains qui me caressent, ma bouche sous des baisers fougueux...
Et mes mains qui sont attachées ne peuvent pas toucher, mes yeux bandés ne peuvent pas profiter... Je suis simplement esclave de leur bon vouloir. Et dois-je m'en plaindre? Le plaisir est si intense, si inhabituel.
Les bouches se succèdent autour de mon sexe sans que je puisse compter combien elles sont.
Puis je sens une jambe passer autour de moi. Doucement elle me fait entrer en elle, et je ne puis m'empêcher de pousser un gémissement de plaisir. Son bassin se met à bouger et je sens ses seins frôler mon visage à chacun de ses mouvements. J'essaie de m'emparer de ses tétons de ma bouche, mais une main agrippe mes cheveux et tire ma tête en arrière.
Alors que les mouvements s'accélèrent, je laisse échapper mon fluide en elle et gémis doucement.
Elle se retire, et je pense que c'est terminé lorsque qu'une main s'empare de mon sexe et que l'on me chevauche à nouveau.
Tandis que mon sexe durcit à nouveau sous l'excitation, je peux entendre des gloussements tout autour de moi. Combien sont-elles? Elles se relaient les unes derrière les autres. Je n'en peux plus, j'ai le sexe en feu. Je les supplie alors de s'arrêter et n'ai que de nouveaux gloussements en retour.
Pendant de longues heures, elle vont profiter de moi pour finalement m'abandonner à mon sort et repartir tandis que je m'endors, épuisé...
Lorsque je reprends conscience, il fait toujours sombre, le bas de mon ventre me fait mal. Doucement, je lève le bras. Il est détaché. Je porte la main à mon visage et retire le bandeaux me cachant les yeux. Il fait noir, la nuit est tombée depuis bien longtemps. j'allume la lampe non loin de là. Je suis toujours nu, mes vêtements gisant par terre, pour la plupart arrachés.
Je regarde le bandeau dans ma main. Il est un d'un rose éclatant. Dessus, un simple nom brodé.
Vindicatrices...