La jumelle sans nom

Layla se réveilla dans un bois printanier où l'odeur des fleurs et de la rosé faisaient bon vivre. La journée commençait bien sous le ciel libre de nuages cachotiers. Elle s'étira paresseusement sur sa paillasse improvisé à base de feuilles géantes et de branches (dessous les feuilles évidemment). Se rendant compte qu'un insecte avait trouver le bonheur sur son épaule, elle le chassa d'une pichenette bien placé. Elle se leva et se dirigea vers le cour d'eau où elle se lava malgré la fraîcheur occasionné par la saison.
Après avoir retiré les débris de feuilles qui résistaient sur ses cheveux d'un rose presque beige, elle nettoya sa tunique noire et verte. Après avoir fait tout cela, elle lança un sort de rappel à l'eau. Ce sort faisait quitter l'eau du tissu et celui qui restait sur le corps frigorifier de la magicienne. Une fois sèche (presque tout de suite), elle enfila sa tunique, remplit sa gourde à eau et cueillit quelques baies sauvages qui accompagnerait le poisson séché qu'elle avait en réserve. Elle s'assit sur une large pierre lisse et plate qui aurait pu être celle que de jeunes nain auraient commencer à façonner en table basse. Elle fit reposer ses jambes sur une autre pierre moins lisse et plus bombée.
Une fois tout cela fait, elle regarda dans le ciel pour savoir où en était sa journée. Deux heures venaient d'être faite. Elle se marcha vers le Nord-Est. Quelqu'un l'attendait, mais elle ignorait qui. Avec un peu de chance, elle le saurait avant l'heure du dîner (souper chez les québécois). Layla siffla et une jument arriva.

- Alors, comment ça c'est passé ?
- De quoi veux-tu parler ?
- Ce rancart avec Lancelot.
- Ça ne te regarde pas Talia.
- Mais j'ai bien droit d'en savoir un peu non ? Allez Layla ! Racontes.
- Ça c'est mal passé.
- Pourquoi donc ?
- Je lui ai dit que je quittais Alidhan.
- Et tu vas le faire ? Tu veux vraiment partir d'ici ?
- Je ne sais plus. Ce que je sais, c'est que j'ai fait en sorte que toutes les villes que j'ai visiter n'aient plus mon nom dans leur registre.
- Et ?
- Je crois que je vais vivre en ermite en fin de compte, dit elle en riant un peu.
- Bon. De toute façon, c'est ta décision. Où doit-on aller ?
- Dans cette direction, dit Layla en montrant le Nord-Est.
- Alors que fais-tu encore ? Grimpes ! J'ai hâte de retrouver Kabal.

Layla grimpa et maintint le contact psychique. Talia était une jument exceptionnel et elle le lui avait démontrer un nombre incalculable de fois. Même si elle ne savait pas tout du monde des humains ou des autres créatures, elle était une alliée formidable. Sa grande mémoire et sa vivacité d'esprit l'avait distingué de l'enclos dont elle avait été libérer il y a de cela trois ans. En remerciement, la jument lui accordait le droit de la chevauché si sa destination prenait trop de temps ou trop d'énergie. Layla avait donc accepter en promettant de ne pas abuser de cette chance. Ainsi, cela faisait quatre Lunes qu'elles ne s'étaient pas revue.
Alors qu'elles montaient les collines à travers les bois denses, Layla distingua un bruissement qui n'était pas dû au vent. Ses oreilles félines avaient sût reconnaître l'arrivé de loups. La jument savait qu'il y avait des prédateurs, mais elle faisait confiance en sa maîtresse. Layla ferma les yeux et localisa cinq loups. Ils ne l'avaient pas encore encerclé et choisit un sort de leurre pour les distancer sans les blessé. Elle sortit un morceau de viande sécher qu'elle lança et augmenta la quantité de viande pour trois heures. Suite à cela, la chair reprendrait sa taille normal et la Talia les aura suffisamment distancer.
Comme cela devait se produire, le leurre composer de viande de 200 kilos fit effet. Layla avait fait en sorte que la viande sente la mort toute récente et qu'elle soit encore chaude. Ainsi, les loups changèrent leur trajectoire pour celle de la chair inerte.
Layla indiqua à Talia que c'était le moment de quitter les lieux. Si les loups cherchaient à les pister, ils auraient droit à l'odeur de pissenlits et de violettes à la place de celle de cheval et d'humanoïde.

En cette journée d'hiver, balayée par les vents froids du nord, la nourriture se faisait, comme chaque cycle saisonnier, assez rare pour les prédateurs, et aussi pour les chasseurs. Cela faisait plusieurs jours maintenant que le vampire n'avait pu se délecter de sang. Il traînait ces derniers jours dans les collines, dans l'espoir de trouver quelques animaux ... loups, chevreuils ou autre. Il avait cette sensation de soif qui montait ... oppressé par son pacte lui rappelant qu'il devait vite trouver du sang à boire. Il arpentait la forêt jour et nuit, sans rien trouver, la saison était vraiment dur pour lui qui ne voulait pas attaquer d'humains, ce qui aurait été une solution très rapide contre la pénurie de nourriture pour lui.

Ce jour là, il sentit enfin une odeur de sang non loin, comme une carcasse fraîche, ne pouvant uniquement sentir cette odeur, il n'était pas perturbé par les autres. Full y accourut alors prêt à se rassasier, ne faisant attention aux éléments l'entourant. Une demi-douzaine de loups étaient là, à mordre dans un morceau de viande aux proportions gigantesques et anormales. Au milieu d'eux, un personnage aux cheveux mi-longs et blancs venait de débarquer, une épée à la main. Cet homme, torse nu avec un tatouage de rose sur l'épaule droite, transperça, dans un simple bond le premier loup devant lui. Il s'agissait du vampire, qui mordit alors le loup mort pour en boire le sang en faisant pression sur son corps inerte. Les autres loups, par l'instinct de survie, s'enfuirent. Il avait enfin trouver un repas ... Il releva la tête, la bouche pleine de sang, pour en ricaner à travers toute la forêt avec un rire troublant ...

Le vampire se releva, en se recoiffant un peu après s'être calmé. Son regard fut fixé sur l'énorme morceau de viande. Il l'examina du regard et discuta avec son autre personnalité :

_ça sent la magie à plein nez ce truc, quelqu'un à du s'en servir pour attirer les prédateurs ... soit comme appât soit comme leurre. Il doit y avoir quelque chose derrière ça... Cela pourrait être intéressant de retrouver la personne qui a fait ça, d'ailleurs on pourra la remercier au passage pour avoir attirer les loups et nous avoir offert un repas.
_Il suffit alors de sentir l'aura magique de la personne ... c'est pas un problème pour nous.

Le vampire, sentant au loin l'aura magique de la jeune femme, se mit en route en courant vers cette personne. Il ne savait pas s'il allait la rattraper mais poursuivait son chemin quand même.