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 A l'aube du néant.

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Baroncrapo
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MessageSujet: A l'aube du néant.   A l'aube du néant. EmptyLun 6 Oct - 17:22

Encore avez vous dit ?

A l'aube du néant.
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Iron
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MessageSujet: Re: A l'aube du néant.   A l'aube du néant. EmptyLun 6 Oct - 21:42

je g'aime mon baron A l'aube du néant. 191165
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Baroncrapo
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MessageSujet: Re: A l'aube du néant.   A l'aube du néant. EmptyMar 7 Oct - 12:15

Merci A l'aube du néant. 191165

Que ceux qui versent leur larmes le disent lol!
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Davelie
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MessageSujet: Re: A l'aube du néant.   A l'aube du néant. EmptyMar 7 Oct - 12:51

moi je l'ai déjà marqué à la suite de ton rp ! lol!
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Baroncrapo
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Baroncrapo


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MessageSujet: Re: A l'aube du néant.   A l'aube du néant. EmptyMar 11 Nov - 16:06

Une aventure du BaronCrapo : A l'aube du néant.

Loin des tumultes des guerres intestines tant par le temps que la distance. Le jeune BaronCrapo vivait dans sa famille une existence paisible. La maison familiale était située au bout du village tout près de la forêt qui fut son enfance durant, son terrain de jeu privilégié malgré les dangers qu'on pouvait y rencontrer. D'apparence leur vie semblait simple et sans souci, pourtant certains couples ne sont décidément pas fait pour être ensemble. Des artisans passant leurs journées à fabriquer des paniers vendus aux commerçants et villageois du coin, cultivant leur propre bout de terrain afin d'avoir légumes et fruits frais.

En ce temps là le BaronCrapo se nommait tout autrement, personne ne se souvient de son vrai nom, personne ne se souvient non plus pourquoi ce sobriquet l'a remplacé. Il avait l'habitude d'être seul, sa maison étant plus isolée que d'autres. La foule lui faisait horreur, il se souvenait d'un voyage dans une grande cité quand il était petit, il avait perdu ses parents quelques secondes seulement des yeux, et se laissa embarqué par un mouvement de foule, lorsqu'il s'extirpa in extrémis c'était pour se retrouver dans une ruelle sombre face à deux bandits se partageant un butin bien mal acquis. Ces derniers voulurent l'attraper pour on ne sait quel dessein. Par chance un homme arriva, vêtu d'une tenue de feutrine mauve, arborant un grand "V" sur ces vêtements. D'un geste de la main il envoya valser les deux brigands, c'était le premier mage qu'il rencontrait. Il eut à peine le temps de le remercier que ses parents affolés arrivèrent. Il garda cette image d'un grand mage partant dans la foule tenant une petite fille par la main... Le monde tourne d'une étrange façon, les fils du destin se tissent et parfois s'entremêlent...

En ce printemps douceâtre, les cerisiers étaient en fleurs, un manteau rose recouvrait les vergers alentours. Dans un de ces arbres était allongé le jeune Baron, un brin d'herbe entre les lèvres, le regard au loin vers l'horizon. Un jour de relâche, comme il fallait en prendre parfois. Un jour où surtout ses parents se hurlaient dessus comme deux vieux corbeaux affamés. Il vit un groupe arrivant de l'est, une trentaine de personnes, le Baron se releva un peu pour les observer. Ils étaient bien vêtus, le pourpre et le violet dominaient, ce qui l'intrigua au plus profond de lui. Des hommes tenaient fermement une chaise à porteur, on distinguait un grand "V" sur la porte... Tous... Hommes ou femmes portaient ce même "V" sur leurs habits. Les souvenirs du Baron revenaient... il se rappela... Des images, des flashs, souvenir d'une enfance perdue au loin et pourtant toujours là en son âme.

D'un caractère discret et solitaire, il n'était pas homme à aller vers les autres. On ne lui connait aucune amitié de cette époque. Pourtant ce jour là, il descendit de son arbre et alla vers le groupe ; ne sachant que dire, il resta sur le bord de la route à les regarder passer. Quand les porteurs arrivèrent à sa hauteur, on entendit cogner dans la petite cabine, la troupe se stoppa nette, un homme grand, le visage fatigué en sortit me regardant fixement, une jeune fille aux cheveux clairs le suivit tout en restant près de lui, elle semblait malade car très pâle et fébrile ; pourtant il la trouva d'une beauté rare.

L'homme s'adressa a moi avec une voix ferme :

"Bonjour ! Dis moi, j'ai entendu parler d'un grand médecin guérisseur qui vivrait dans cette forêt, saurais tu m'indiquer la route ?"

Je lui répondis sans quitter la demoiselle des yeux :

"Oui, je connais ce guérisseur, je peu vous accompagnez monseigneur !"

La jeune fille remonta dans la chaise à porteur, tandis que l'homme son père je pense, vint marcher près de moi au devant de la troupe. Il me regarda et dit :

" Mon nom est Vinsentar, je suis mage impérial à la cours du Baron Argentis, et toi ?"

Il semblait émaner de cet homme une force rare, une sagesse infinie. Je ne me fis pas prier pour me présenter à mon tour et dire mon nom, mon âge, et tout un tas d'éléments sur ma vie dont il ne devait avoir que faire. Nous parlâmes un temps de tout et rien, nos discussions brisaient le silence du faux calme de la foret. Je crois qu'il me trouvait sympathique, je lui rappelais un jeune noble de la cours, il aimait m'appeler :"petit" ! Bien que notre conversation ne s'y prêtait guerre, je décidais d'aborder un sujet qui me tenait à coeur :

"Dites moi Mage Vinsentar... Votre fille semble malade, quels sont ses maux ?"

Après un bref moment d'hésitation il répondit à ma question :

"En effet... Elle est très malade. Personne ne sait à ce jour ce qu'elle a... Nous avons consulté en un an tout les médecins, soigneurs et autre charlatans ! Mais rien, aucune amélioration. Ce guérisseur... est notre dernier espoir. Asilaë, ma fille se meurt de jour en jour, elle ne supportera pas plus de voyage."

Je regardais Vinsentar en compatissant pour ce père qui se battait comme un lion pour faire que sa fille survive. Qu'il est dur de voir nos enfants, partir, s'éteindre comme une braise au dernier souffle du vent. Mes pensées se changèrent en espoir car nous arrivions en vue de la hutte de Ganglof le Guérisseur. Il se trouvait dehors à couper du bois, vacillant comme un vieil alcoolique un soir de beuverie. Au village on a l'habitude de le voir ainsi, on sait que dans son domaine il est parmi les meilleurs alors ces petits écarts à l'élixir de vie ne nous ont jamais choqué, bien au contraire puisque nous savons à coup sûr comment lui faire plaisir de ses bons soins. Et puis... vivre seul ainsi loin de tout, il faut des compensassions. Vinsentar et les siens n'étaient visiblement pas prévenus de l'énergumène qu'ils allaient rencontrer, il me regarda et m'encouragea d'un geste de la main à présenter la situation au guérisseur. Je m'exécutais volontiers à cette tâche tant mon envie que la jeune demoiselle soit sauvée.

"Maître Ganglof ? "

Le susnommé Ganglof se retourna. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, il en faisait bien vingt de mieux. Malgré les traits tirés et avinés de son visage, son regard était remplit de douceur et de jeunesse. Il me regarda en premier lieu puis vit l'assemblé derrière moi ainsi qu'Asilaë à travers la fenêtre de la chaise à porteur. Il reprit son ouvrage et me dit :

"C'est quoi ces gens ?"

Il n'était pas non plus réputé pour une courtoisie exemplaire, mais quand un souci de santé, un accident ou quoi que ce soit arrivait sollicitant ses compétences, il ne fallait pas le lui dire deux fois pour qu'il vienne en courant !

"Maître Ganglof, ces étrangers sont venus quérir votre aide car... "

Vinsentar ne me laissa pas finir ma phrase tant tous ses espoirs reposaient sur cet homme ...

"... Guérisseur, ma fille est très malade, elle se meurt. Personne n'a su déterminer sa maladie, personne n'a rien pu faire, elle faiblit de jour en jour ! Pouvez vous venir la voir, j'ai largement de quoi vous rémunérer, demandez et vous obtiendrez !"

Ganglof dévisagea son visiteur comme le dernier des derniers, puis donna un violent coup de hache dans une bûche pour la coincer. Il prit un chiffon au sol s'y frotta les mains et se dirigea vers la chaise à porteur. Dans un grand silence tout le monde l'observait, une ambiance étrange s'installait, l'ivrognerie cocasse des débuts avait disparu. Il ouvrit la porte, et prit le visage d'Asilaë entre ses mains calleuses et le rapprocha du sien jusqu'à avoir ses yeux bien en face des siens. J'ignore le temps que cela dura, un bout d'éternité, une poignée de seconde peut être ? Lorsqu'il relâcha son étreinte, il la pris dans ses bras et se dirigea vers sa cahute. En passant près de nous il dit simplement :

"Restez pas là, trouvez-vous un toit, on va y passer l'année !"

Les jours s'écoulèrent, le printemps laissa sa place à un été doux et pluvieux juste ce qu'il faut pour être propice aux récoltes. Je délaissais régulièrement mes parents et j'apprenais avec maître Vinsentar les rudiments de la magie, mais aussi au combat à mains nues, le maniement des armes de bases, et la méditation. Cela me passionnait et je mettais beaucoup d'énergie à progresser. En même temps j'avais aussi la compagnie d'Asilaë qui venait régulièrement me regarder m'entraîner, elle avait mis ses propres leçons de côté au début de sa maladie. Ganglof s'occupait d'elle à plein temps, elle était logé chez lui avec une de ses servantes, lentement la maladie reculait, l'été à la campagne, notre air frais, devait aider à son amélioration. J'appris à la connaître en gardant mes distances, nous ne sommes pas vraiment du même milieu. Ganglof m'avait pour sa part mis en garde contre d'éventuelles contagions, il voyait bien qu'elle me plaisait au delà d'une banale amitié.

L'automne et ses contraintes, récoltes, stockage... J'étais exténué car maître Vinsengar est devenu très exigeant. En discutant avec les membres de son clan j'ai compris qu'il était ainsi pour m'aider à évoluer plus vite, il croit en moi malgré que je ne sois pas de lignée noble, il m'apprécie beaucoup d'après eux. Chaque semaine je me rapproche un peu plus d'Asilaë, je pense lui plaire, elle est la seule raison de mes espaces de libertés que nous laisse son père, je passe parfois des heures de silences à ses côtés et d'autres instants où on parle de tout, de rien... Un jour nos mains se sont frôlées, j'ai ressenti un millier de picotements... Elle aussi. Depuis ce jour, il ne se passe pas un de nos moments communs sans qu'on se tienne par la main dans une grande innocence. Sa santé était vacillante, certains jours elle sombrait à nouveau dans les ténèbres de son mal. Maître Ganglof semble dépassé, il part parfois plusieurs jours de suite à la recherche d'on ne sait qu'elle médication, plante où renseignement, et à chacun de ses retours, un autre traitement débute. Vinsentar et son clan se sont achetés un corps de ferme voisin, il est ainsi à moins de 10 minutes de sa fille, quand je songe à ce luxe qu'il a du quitter pour une simple paillasse, j'admire ce père et le considère parfois comme le mien.

L'hiver pointait le bout de son nez, je m'accoutumais dehors à demi nu à lancer des sorts d'attaque de type feu. Il ne faisait guerre plus de cinq degrés ce matin là, des conditions difficiles pour un entraînement implacable. Dans la petite clairière où la hutte de notre guérisseur se situait, un vent frais prenait un malin plaisir à secouer ma chevelure pour m'obstruer la vue. Asilaë qui me regardait attentivement par la fenêtre bien au chaud non loin d'une imposante cheminée centrale, sortit me voir, elle dénoua ses cheveux les laissant au caprices du vent, et attacha les miens avec son ruban rose, je sentis la chaleur de ses mains passer sur mes oreilles et près de mon cou... Je n'avais plus froid. Soudain, prise d'un coup de faiblesse, elle s'agrippa de son mieux sur mon épaule, c'est de justesse que je pu la retenir. Vinsentar accouru, mais je l'avais déjà prise dans mes bras et l'apportais à l'intérieur, il eut le réflexe de m'ouvrir en grand la porte et de hurler pour que Ganglof vienne au plus vite. Ce dernier ne traina pas, à peine avais-je déposé Asilaë sur son lit qu'il s'empressa de lui défaire ses vêtements et colla son oreille sur sa poitrine naissante.

Voilà trois jours qu'elle n'a plus la force de se lever, j'ai entendu Ganglof et Vinsentar en parler, il semble que cette rechute subite n'ait pas de solution. Je passe avec l'accord de mon Maître toutes mes journées près d'elle, je lui raconte des histoires que j'invente pour la plupart, parfois je lui fais un peu de lecture, elle aime tellement les poésies, j'aimerais lui en écrire mais je n'ai pas ce talent. Pendant que son père et Ganglof loin de nous discutaient entre eux, elle me fit signe d'approcher pour me parler tout bas...

"Depuis ce jour où je t'ai vu sur le chemin, tes longs cheveux au vent, ton regard vague et triste, ce jour là mon coeur m'a dit un mot, de ceux qu'on n'use pas dans des conversations banales, un mot simple décrivant un sentiment rare, un mot encore plus fort qu'amour. Un mot qu'on oublie, qui ne reste pas, un mot qui se transforme en une énergie, et se met à vivre en nous, la certitude d'avoir rencontré le seul..."

Ses mots me touchaient de l'intérieur à me faire vibrer les tripes, ma vue se troublait de larmes sucrées, mon âme entière frémissait. Je ne savais quoi répondre, qu'importe les sons, ma gorge étant sèche mon regard suffirait, se voir de l'intérieur comme une énergie vivante, nous n'avons plus de corps, il n'y a plus de décors, dans un monde de vide nous nous remplissons de sentiments intenses d'amour et de passion. Elle se meurt devant moi, alors je la suis ! Elle reprit :

"Bientôt je vais partir, pour un dernier voyage, le seul d'entre tous qui me libèrera, me menant à mes ancêtres qui au loin me font signe. Il faudra être droit, être beau, être fort. Rester en vie pour nous, pour moi... "

Mon coeur saignait de l'intérieur, je le sentais couler le long de mes os. Cette nuit là je décidais de rester à son chevet, les autres étaient couchés et comptaient sur ma surveillance. La nuit était pleine, un léger rayon de lune palissait son visage. Les yeux clos lui donnaient un air paisible, une bouche toujours souriante la rendait lumineuse. Elle se réveilla et me regarda, puis avec sa petite voix fébrile me demanda de me retourner. J'entendis derrière moi les bruits de tissus qui se frottent, puis elle me dit :

"Tu peux te retourner !"

Je la vis toujours allongée, souriante, soulevant ses draps comme une invitation. J'avais peur et pourtant je m'apprêtais à venir...

"Juste toi... "
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MessageSujet: Re: A l'aube du néant.   A l'aube du néant. EmptyMar 11 Nov - 16:06

Sur le coup il me fallu quelques secondes pour comprendre, sur le lit se trouvais sa nuisette. Elle sentit que j'avais compris et par respect pour ma pudeur tourna la tête en fermant les yeux. Je rangeais ma timidité dans le tiroir le plus proche, puis me mettais à nu ... juste pour elle. Lentement je me glissais dans sa couche, frôlant son corps tiède. Elle se retourna pour se serrer contre moi et partager ma chaleur, elle mis sa tête sur mon épaule, je la pris dans mes bras. Nous étions bien tous les deux ainsi, le temps passait sauf pour nous, la nuit avançait sans que le sommeil ne nous gagne. J'aurai voulu un baiser, mon premier, un tout simple, du bout des lèvres, sans artifice, doux tendre et éphémère. Elle me le refusa, frustration partagée à cause d'une maladie qui l'emporte au delà de la vie. Puis vint le moment ou son corps se faisait froid puis glacé, qu'importe mes efforts pour au mieux l'enlacer. J'étais sur elle de tout mon corps, stupide espoir dernière folie, nos coeurs à l'unisson se touchaient, se percutaient, puis le sien s'écarta, devin plus lent, plus discret, plus rien...

Vinsentar partit, ramenant le corps d'Asilaë avec lui, j'avais refusé de le suivre, il avait compris que nos chemins devaient se séparer. J'étais jeune, l'hiver arrivait. Je pris quelques affaires, puis quittais mon village, ma vie... le pays. Sur la route je m'assis et lu une lettre, ultime témoignage de cette femme à qui je réserverais à jamais mon premier baisé. Près d'un étang, sous le chant des crapauds je lu ces quelques mots :

"Qu'importe ta naissance, ton coeur vaut toutes noblesses,
Qu'importe ma naissance, mon corps vaut toutes tes promesses,
Je te libère de toute attache, soit libre et rend heureuse
Une femme que par une nuit je te montrerai merveilleuse. "

Je pars apaisée d'avoir connu la vie ... merci... "

Des larmes glacées coulèrent sur mes joues, je repliais ce mot, me relevais, ce matin là je savais qu'aucune femme ne la remplacerait. Seul je partais sur les routes, le coeur vidé, l'esprit torturé, à la recherche de ma destinée, dès lors je suis un nouvel homme... je suis le...
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