Une tempête s'annonce.

Le temps n'est pas au beau fixe cette nuit là. La tempête menace et les arbres se courbent toujours un peu plus sous l'insistance du vent. Son sifflement de rage, lorsqu'il heurte les murs du domaine, résonne comme une promesse de mort dans tous les esprits. A chaque souffle rageur la toiture menace de s'envoler. La foudre se déchaine ... un bruit assourdissant se fait entendre, figeant tout le monde sur place. Les visages s'illuminent un cours instant par une brusque clarté qui s'est faufilée au travers des des rares ouvertures.

Dans le domaine c'est la panique. Les serviteurs ainsi que les membres présents s'affolent. Ils courent à tout va consolider les fenêtres, les portes. Les sceaux, vases, casseroles et autres récipients jonchent le sol de pièges à goûtes ... évitant ainsi une inondation totale. Dans la pièce commune, des gens s'affairent autour de la cheminée pour garder le feu vivant et la chaleur qu'il apporte.

Un bruit de verre se fait soudain entendre dans le fracas de la tempête. Une vitre viens de se briser, laissant le vent s'engouffrer dans la bâtisse, soufflant les bougies, dispersant les notes et autres papiers en l'air, glaçant un peu plus le sang des gens.

Un petit groupe se précipite vers la fenêtre ... il faut la fermer au plus vite. Mais c'est étrange ... les planches semblent avoir été retirées de l'extérieur ... et du sang finit d'être emporté par la plus sur les bouts de verre tranchant ... Au sol, des tâches de sang mêlées de boue et d'humidité parsèment le sol. Elles semblent conduire vers les chambres. Quelques courageux s'avancent et suivent cette étrange piste, prêt à livrer bataille au moindre signe inquiétant. La piste s'arrête enfin devant la chambre CV 25 ... dont la poignée est maculée de sang.

Lui qui avais passé tant de temps sous les orages, ne comprenais pas la peur de ses pairs pour cet élément somme tout un peu violent mais pas dangereux quand on savais ce qu'il y avait à faire.

Pourtant, quelque chose le dérangeais, une odeur familière.

C'est alors qu'il les vit s'approcher de la porte de Dame Perceneige, et qu'il remarqua enfin le sang...

Que s'est il passé ici...

Repoussant ceux qui sont proche de la porte, essaye de l'ouvrir et la trouve fermée à double tours

Je sais qu'elle ne parle pas beaucoup mais si elle a des ennuis...

Sans plus attendre se jète contre la porte, qui ne bouge pas d'un poil.

En ce cas, tant pis pour la porte!

D'un geste rapide et préci de son arme ouvre la porte en deux, trouvant étrange l'obscurité de la piéce, appelle doucement la jeune femme

Un autre membre de la guilde arrive, une bougie à la main et éclaire la pièce sombre. AU milieu, une personne semble allongée au sol, recouverte d'une épaisse cape lourde de boue et de pluie.

La lumière qui arrive soudain fait réagir cette personne. Elle se relève avec mal et fait un pas vers la fenêtre avant de retomber lourdement en hurlant de douleur. La capuche est partie de sa tête, laissant apparaitre une longue chevelure bleuté tâchée de sang. PerceNeige pose un regard déjà loin sur les personnes présente.

Ses vêtements sont en lambeaux, tailladés, déchirés ... de nombreuses plaies parcourent son corps, dont une très sérieuse à l'abdomen qui laisse s'écouler un sang noir et épais qui recouvre peu à peu le plancher de la pièce. Ses paupières luttent contre une fatigue qu'elle ne peut contenir, qui s'empare d'elle totalement. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres alors que ses oreilles subissent une étrange transformation en s'allongeant doucement. Le sourire aux lèvres, elle git dans son sang ... immobile.

[i]Reconnaissant la jeune femme, remarque les blessures.[/i[

Allez chercher de l'aide, Dame Perceneige se meurt!!!

Avec précaution pose un garrot pour tenter de juguler les saignements.

Avec douceur nettoie les plaies les plus légère, s'abstenant d'approcher les plus sérieuses

Il arrive aujourd'hui ou demain ce soigneur?! Je peux vous garantir que je ne pardonnerai pas celui qui lui à fait cela, ni celui qui par son manque de réactivité l'aura laissée mourir!

Plus doucement, pour tenter de maintenir Perceneige éveillée, se faisant la promesse de rendre coup pour coup à celui ou celle qui avait osé lui faire du mal

Allons dame Perceneige... Ne vous laissez pas aller... Nous avons besoin de vous... Que s'est-il passé... Qui vous a fait cela...

Sort de ses poches quelques feuilles de chamala qu'il a toujours sur lui et les lui présente

Dame perceneige... Mangez cela... Cela pourrai vous aider à survivre le temps qu'un soigneur n'arrive...

nerveux, crie suffisamment fort pour qu'on puisse l'entendre dans toute la forteresse

Bon sang de bois! N'y a-t-il donc personne versé dans l'art des soin ici?!

Continue de parler doucement à Perceneige pour qu'elle reste éveillée, qu'importe si cela dois durer tant qu'elle survit

Invité

Derrière eux, silencieuse, arriva une moniale par les cris alertée. Elle se plaça derrière le chevalier qui ne l'avait entendu arriver et entra en profonde méditation pendant qu'il réconfortait Perceneige en lui offrant des feuilles de chamalla et en lui parlant doucement. Les soins que la moniale prodiguait firent lentement leurs effets. Les blessures se refermèrent lentement, la respiration devint plus aisée, et une chaleur entoura le corps gracile de Perceneige.
Le chevalier s'en rendit compte et tourna brusquement la tête vers cette présence qu'il détectait dans son dos.

Remarque que les blessures de dame Perceneige se referme et sent une présence dans son dos, se retourne vivement et vois dame Reiki en pleine méditation.

murmure Enfin quelqu'un m'a entendu...

Cependant, s'il avait s'agit d'une ennemi, nous serions mort tout les deux...

Merci dame Reiki...

Voyant l'état de Perceneige s'améliorer la soulève avec une grande douceur pour la porter vers le lit qui orne la pièce pour l'y déposer délicatement

Je me demande quand même qui a osé faire ça... Qui que ce soit je le lui ferai payer au prix fort... Mais d'ici là j'ai intérêt à entrainer mes sens... Mais avant cela, je vais veiller sur elle... Peut être comprendra-t-elle qu'elle n'est pas obligée de se cacher... Qu'elle a des amis...

Se redresse et se met près de la porte, se posant en garde et en veilleur.

Invité

Soyez assuré, chevalier, que Damoiselle Perceneige se rétabliera très rapidement et qu'il lui faut calme et tranquillité.

Votre nervosité, votre besoin de bien faire transpirent si fort autour de votre personne qu'elle risque de percevoir votre mal-être et de ce fait, peut nuire à son rétablissement.

Je vous promets de veiller sur votre protégée et vous laisse libre d'aller entraîner vos sens et démasquer cette forfaiture faite à l'encontre de notre amie.

Je vous promets de rétablir la jouvencelle et de confier sa sécurité aux quelques personnes dont vous me donnerez les noms et dont vous serez sûr deleur 'honnêteté et de leur probité.

Le voulez-vous

La moniale le regarda dans les yeux.

Devait-il refermer doucement la lourde porte derrière lui et faire ainsi ?

Je pense qu'en ces lieux tous sont sûrs et je risque de m'attirer des foudre si j'osais dire le contraire.

je vais suivre votre conseil et aller m'entraîner car malheureusement ces pluies diluviennes ont déjà du effacer les traces...

Sort de la pièce

Je ne serai pas loin si jamais l'on a besoin de moi, je vous la confie.

Retourne à sa chambre et sort de sa malle deux armes très proprement emballée

J'avais promis de ne plus les utiliser maman... Mais il est temps pour moi de les sortir de leur sommeil forcé...

Sort de la demeure par là ou Perceneige est entrée et place de lourdes planches pour obstruer l'entrée puis s'éloigne, armé des armes léguées par sa mère, se jurant que le moidre mécrant qui porterai l'odeur du sang aurai de sérieux compte à rendre puis se bande les yeux pour améliorer son ouïe.

J'espère que tout ira bien...

Invité

Reiki vient s'asseoir près de Perceneige et continua ses soins tout en lui parlant doucement.

Dame Perceneige revenait rapidement à la vie et de la couleur rose envahissait maintenant son joli minois.

Dans le couloir les bruits des voix se firent entendre. La moniale se leva et alla sur le seuil de la porte. Elle héla un garde pour qu'il se mette en faction devant la chambre de Dame Perceneige et lui intima l'ordre d'envoyer quelqu'un chercher un menuisier pour réparer la porte. Les voix se rapprochèrent et Reiki compris qu'ils venaient s'enquérir de l'état de la jeune femme et aussi la questionner sur l'agression dont elle avait été victime. Elle les accueillie et leur dit :

- Dame Perceneige se remet bien de son agression mais neuf chevaliers dans la chambre me semble présumer de ses forces. Aussi, je vous demanderai donc que seuls deux ou trois chevaliers se présentent à tour de rôle à elle pour recueillir ses propos ou s'enquérir de sa santé. Quant à moi, je me retire car des guerriers ont besoin de moi. Je vous confie donc Dame Perceneige et vous prierai de transmettre au chevalier Kempashi Zaraki tout élément nécessaire à sa quête.

Elle fit une révérence et sortit de la chambre.

bien que la nature ne l'effraie pas, quelque chose l'angoissais, une présence inconnue et hostile, mais ne pouvais la détecter. Il combattait d'invisibles ennemis pourtant il savait que de cet entrainement dépendait la suite des évenement, car s'il n'était pas capable d'évoluer de nouveau, alors il devrai retirer les poids que son père l'avait exhorté à garder

Il s'entrainait en attaquant les sources des différents bruits autour de lui, ne se souciant plus du reste, l'esprit vide de toute pensée inutile ou négative qui entraverai son évolution, sachant que de toute façon Perceneige était en sûreté et qu'il ne pouvait rien faire d'autre que de devenir plus fort afin que cela n'arrive plus, ni à elle ni à personne

Cela faisait déjà plusieurs jours qu’il s’entraînait sans relâche, les yeux toujours bandés, il sentait que quelque chose ne lui changeait, sans parvenir à savoir de qui avait provoqué ce changement.

Il plaçait à présent la vie des autres avant la sienne, qu’était-il advenu de ce petit garçon qui avait juré ne jamais vouloir risquer sa vie pour les autres ?

D’étranges bruits troublèrent ses réflexions, les d’une personne lourdement chargée qui se dirigeait dans sa direction.

Ne sachant de qui il s’agissait, il apostrophait cette personne mais nul ne répondait. Il se dirigea vers l’origine du son qui s’arrêta. À tâtons, il cherchait ce qui avait pu provoquer tout ces bruits lorsqu’il toucha une matière chaude et douce, comme de la peau humaine.

À l’instant exact ou sa main était entrée en contact avec cette peau, un petit cri s’était fait entendre. Il réalisait alors qu’il y avait bien quelqu’un ou quelque chose devant lui.

D’un geste précis, il plaça l’une de ses lames, coté plat sur cette matière et de l’autre retira son bandeau.

C’est là qu’il aperçu cette jeune personne, recroquevillée contre un arbre, un lourd chargement près d’elle. Intrigué, il lui demandait ce qu’elle venait faire en ces terres ce à quoi elle ne répondit pas. Il se demandait si elle ne voulait ou il elle ne pouvait parler.

Afin d’en avoir le cœur net, il lui posa la question, ce à quoi elle répondit par de rapide mouvements de main. Le jeune guerrier ne comprenait pas mais se doutait qu’il s’agissais d’une réponse de la jeune femme.

Voyant que le guerrier ne comprenait pas, elle prit un bâton et se mit à écrire à même le sol de la foret : « Je me nomme Setsuna. Je suis ici pour mettre fin à ces conflits qui divisent nos terres et font couler le sang de trop de personnes innocentes. Auriez vous la gentillesse de ranger ses armes? Pensez vous vraiment que je vous veuille du mal? Si tel était le cas, ce serai fait depuis longtemps. Je vous en prie rangez ces armes… » Il regarda alors le visage de la jeune femme, elle avait les yeux couleur de l’or et un large sourire éclairait encore son minois.

Il obéît et discuta un long moment avec Setsuna, si toute fois le terme discuter pouvais être appliqué. Elle lui appris que de la où elle venait, la meilleur arme qu’ils aient trouvé était de ranger les armes et de mettre son cœur à nu devant l’ennemi afin de briser l’armure qu’il porte autour du cœur et même si un sourire ne suffisait pas le prendre dans ses bras comme on le ferai d’une frère ou d’une personne que l’on aime. De plus, si confrontation armée il devait y avoir, jamais ils ne cherchaient à tuer, juste à ouvrir les yeux de ceux qu’ils combattaient ou au pire à les désarmer.

Il resta plusieurs jours avec Setsuna, à discuter et à apprendre mais elle devait le quitter, elle devait aller transmettre son message à d’autres personnes mais elle lui promettait de revenir.

Bien après qu’elle n’aie disparu au loin avec son baluchon, il retourna vers la forteresse, se demandant si finalement elle n’avait pas raison…
De plus il voulait savoir si Perceneige se portait mieux, cela faisait presque une semaine qu’il était parti.

Sur la route il cueilli quelques fleurs avec soins, sans toucher aux bulbes qui leur avait donné naissance et se hâta d’aller jusque la chambre de Perceneige où il ne put entrer puisqu’elle se reposait.

Il mit les fleurs dans une choppe haute avec un peu d’eau et de sucre et les remis au garde qui veillait en lui demandant d’aller les déposer près du lit de Percy, ce que le garde fit.

Il le remercia et retourna dans sa chambre, réfléchissant intensément. Est ce que cette « technique ultime » comme l’avait nommée Setsuna fonctionnerai avec les cœurs si froids de la plupart des habitants des terres ? Il ne le savait et pourtant voulait y croire. Il se fit la promesse de ne plus faire couler le sang et de l’essayer chaque fois que cela serai possible.